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La présidente moldave Maia Sandu s'exprime après sa victoire au second tour de l'élection, le 4 novembre à Chisinau. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Élue à 55% des voix face à un rival soutenu par les prorusses, Alexandr Stoianoglo, la candidate de 52 ans a su se relever malgré la douche froide du 20 octobre, quand le "oui" au référendum sur l'UE l'a emporté de justesse.
"Je veux que vous sachiez que j'ai entendu toutes les voix, y compris les voix critiques", a-t-elle déclaré dans son discours de victoire, promettant d'être la présidente de "tous" dans un pays très divisé.
Première femme à occuper, en 2020, les plus hautes fonctions dans cet État situé entre l'OTAN et la sphère d'influence russe, Maia Sandu a longtemps cherché à ménager le président russe Vladimir Poutine tout en normalisant ses relations à l'Ouest.
Mais depuis que l'Ukraine voisine vit sous les bombes du Kremlin, elle martèle que les 2,6 millions de Moldaves doivent intégrer au plus vite la famille européenne.
Sa personnalité discrète et son sourire timide contrastent avec son courage et sa "détermination" - le mot est de son homologue français Emmanuel Macron - à défendre un "cap clair" pour son pays face aux ingérences de Moscou, qui goûte peu ses désirs d'indépendance.
AFP/VNA/CVN