Le chef de l'État français François Hollande (gauche) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 17 novembre à Jérusalem. |
Le chef de l'État français François Hollande (gauche) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 17 novembre à Jérusalem. |
Le chef de l'État français entamera cette visite d'une demi-journée à Ramallah (Cisjordanie) par un dépôt de gerbe hautement symbolique au mausolée du chef historique palestinien Yasser Arafat.
Puis il entrera dans le vif du sujet avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas auquel il devrait confirmer le versement d'une "aide budgétaire" de 10 millions d'euros, proposer un programme de formation des fonctionnaires de l'Autorité palestinienne et confirmer l'ouverture d'un lycée français à Ramallah.
L'aide globale annuelle de la France à l'Autorité, au travers de l'Union européenne et de programmes de développement, atteint une cinquantaine de millions d'euros, ce qui fait de Paris l'un de ses principaux contributeurs internationaux.
Les deux hommes évoqueront sans nul doute aussi l'épineux contentieux des colonies juives dans les Territoires occupés qui menace le processus de paix même si, dans une interview exclusive, Mahmoud Abbas a assuré que les négociations de paix avec Israël iraient jusqu'au bout des neuf mois prévus, "quoi qu'il arrive".
Au premier jour de sa visite en Israël, le 17 novembre, François Hollande a semblé en retrait sur la diplomatie américaine qui juge cette colonisation "illégitime", se contentant de demander des "gestes" - sans dire lesquels - au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"La colonisation, c'est compliquer ce qui pourrait être un accord définitif (...) On veut la paix, on doit avoir des gestes pour la paix", a-t-il observé.
De la même manière, M. Hollande devrait demander des "efforts aux Palestiniens, dans la mesure où un certain nombre de colonies resteraient à Israël", observe-t-on ainsi dans l'entourage du président français.
AFP/VNA/CVN