Entretien entre le président français François Hollande et son homologue sud-coréenne, Park Geun-hye, le 4 novembre à l'Ély |
Soulignant que la RPDC "ne saurait accéder au statut d’État doté de l’arme nucléaire au sens du Traité de Non Prolifération (TNP)", les deux parties ont appelé la RPDC à "respecter ses obligations internationales" au regard des résolutions du Conseil de la sécurité des Nations unies, et à renoncer à toutes les armes nucléaires et son programme nucléaire d’une manière "complète, vérifiable et irréversible".
Mme Park, qui se trouve en France pour une visite officielle du 2 au 4 novembre, a rappelé l’importance des engagements de la déclaration conjointe du Sommet des 6 (Six Party Talks) du 19 septembre 2005, dans laquelle Pyongyang s'engage à renoncer à son arsenal nucléaire militaire, et en retour, les cinq autres parties aux pourparlers - Chine, République de Corée, États-Unis, Japon et Russie - devraient fournir à la RPDC une aide énergétique et des garanties en matière de sécurité.
Les deux chefs d'État se sont également accordés sur la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays, en particulier avec la pleine application de l'Accord de libre-échange entre la République de Corée et l'Union européenne. Dans cet esprit, la France et la Corée du Sud poursuivront leurs efforts pour la levée des obstacles non-tarifaires et réglementaires aux échanges, indique le communiqué.
Xinhua/VNA/CVN