Le retour éventuel de Cuba était affiché comme le thème N°1 des réflexions de ce sommet de l'organisation, qui a "suspendu" sa participation en 1962.
Les membres de l'OEA doivent faire preuve de "volonté de parvenir à un consensus" en évitant de s'enfoncer de nouveau dans les "divisions" sur la question de Cuba, a indiqué M. Insulza, dans un discours lors de l'ouverture de la 39e assemblée générale de l'OEA tenue dans la ville industrielle hondurienne de San Pedro Sula. M. Insulza a appelé les membres à aborder ce dossier dans un esprit de parvenir à un consensus et d'éviter toute division.
Les 34 ministres des Affaires étrangères, réunis à San Petro Sula, souhaitent que ce sujet puisse aller de l'avant, en passant l'éponge sur "un passé qui n'est pas positif aux yeux de beaucoup", a affirmé M. Insulza.
La "violence croissante dans la région" et l'impact de la crise économique mondiale seront d'autres thèmes majeurs de réflexion, a indiqué le secrétaire général de l'organisation, José Miguel Insulza.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, présente au sommet, s'est déclarée "confiante" en la perspective d'une position commune quant au retour de Cuba, peu avant l'ouverture des débats.
Le Honduras et le Nicaragua avaient présenté un projet de résolution résumant la position de la majorité des pays latino-américains : révocation immédiate et sans condition de la résolution de 1962.
Manuel Zelaya, président du Honduras, pays-hôte, assistait à la séance d'ouverture du sommet en compagnie de ses homologues du Paraguay, Fernando Lugo, et du Nicaragua, Daniel Ortega.
L'assemblée de l'OEA est réunie dans la ville de San Pedro Sula, au coeur économique du Honduras, secoué jeudi dernier par un violent tremblement de terre qui a fait 7 morts et plus de 100 millions de dollars de dégâts.
AFP-XINHUA/VNA/CVN