Les 2 dirigeants "aborderont tous les grands sujets du prochain Conseil européen, notamment la situation économique et financière, les suites à donner aux élections européennes et l'adoption des garanties juridiques à apporter à l'Irlande sur le traité de Lisbonne conformément à l'accord de décembre", précise un communiqué.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont confirmé le 11 juin qu'ils s'accordaient un délai de quelques mois avant de décider de l'avenir du programme d'avion de transport militaire Airbus A400M, objet d'importants retards.
"Nous avons parlé de l'A400M en décidant qu'il était bon qu'on se donne un petit délai de 6 mois pour continuer à discuter pour trouver la meilleure solution possible", a déclaré M. Sarkozy lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes en plein accord (...) on se donne encore quelques mois, nous verrons ensuite", a dit Mme Merkel, précisant que la France et l'Allemagne avaient "besoin d'un avion de transport de toutes façons".
Ayant subi d'importantes difficultés de mise au point, l'avion de transport militaire A400M devait initialement commencer à être livré à la fin 2009. Mais le programme, d'un montant de 20 milliards d'euros, a pris au moins 3 ans de retard en raison de difficultés techniques.
Le président français a confirmé que l'actuel ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, figure en "tête de liste" des postulants français au poste de commissaire européen.
"Vous savez parfaitement ce qu'il en est de la confiance que j'ai en Michel Barnier, qui a fait une remarquable élection. Lorsque le problème de la désignation d'un commissaire français se posera, il est certain qu'il est en tête de liste des postulants", a déclaré M. Sarkozy lors d'une conférence de presse conjointe avec Mme Merkel à l'Élysée.
Tête de liste du parti UMP (droite au pouvoir) en région parisienne et coordonnateur national de la campagne du parti présidentiel, qui a remporté les élections européennes dimanche, Michel Barnier a été élu au Parlement européen.
Depuis plusieurs mois, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche ne cache pas son intérêt pour la Commission européenne, où il a occupé de 1999 à 2004 le poste de commissaire en charge du dossier de la politique régionale et de la réforme des institutions.
AFP/VNA/CVN