Après 35 minutes de réunion avec le président Napolitano, le colonel Kadafi a déclaré que, bien que le traité d'amitié n'ait pas une "valeur équivalente à ce que l'Italie coloniale a fait au peuple libyen", c'est un signe que l'Italie condamne le colonialisme et présente des excuses pour “ce qu'elle a fait et c'est ce qui m'a permis de venir ici aujourd'hui".
"L'Italie d'aujourd'hui n'est plus celle d'le 11 juin et nous tous condamnons le fascisme, les guerres et l'agression contre autrui", a affirmé M. Kadafi.
Un traité d'amitié et de coopération, destiné à renforcer les relations entre l'Italie et la Libye et à aider à résoudre les questions remontant à l'occupation coloniale de ce pays d'Afrique du Nord, a été signé en mars dernier en Libye par le Premier ministre italien Silvio Berlusconi et le dirigeant libyen.
Pour sa part, le président Napolitano a indiqué que la visite du dirigeant libyen à Rome "fraye la voie pour une nouvelle phase des relations entre l'Italie et la Libye". Il a dit que les 2 chefs d'État avaient abordé la situation en Afrique et au Moyen-Orient.
Il a fait savoir que lui et son homologue étaient parvenus à un accord sur des "efforts conjoints" entre les 2 pays pour s'attaquer aux questions en Afrique, surtout en Somalie où la stabilité du gouvernement a été sérieusement menacée par la montée de la piraterie.
Les 2 dirigeants ont aussi partagé leur objectif de "faire de la Méditerranée une zone de paix, de stabilité et de bien-être" par la réalisation de la paix au Moyen-Orient, a affirmé le président Napolitano.
XINHUA/VNA/CVN