Depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche et l'annonce de la fermeture de Guantanamo d'ici le 22 janvier 2010, seuls 2 détenus de Guantanamo ont été transférés, un Éthiopien résident britannique au Royaume Uni et un Algérien en France.
Situé à 800 km à l'est des Philippines, Palau est l'un des plus petits États du monde et ne compte que 20.000 habitants. L'île, sous tutelle de l'ONU, a été administrée jusqu'en 1994 par les États-Unis.
Parallèlement, un autre responsable américain avait assuré mardi matin que 3 détenus allaient être "très prochainement" libérés. Parmi eux, a-t-il précisé, Mohammed al-Gharani, de nationalités tchadienne et saoudienne, arrêté à l'âge de 14 ans par les Américains et innocenté le 15 janvier après avoir passé 7 ans à Guantanamo. Un autre détenu, un Algérien qui résidait en Bosnie lors de son arrestation fin 2001, Saber Lahmar, devait, selon des sources concordantes, prendre l'avion pour la Bosnie. Mais selon une source proche du dossier, alors qu'"il était sur le point de partir, il a demandé à ne pas aller en Bosnie dans l'immédiat".
Interrogé sur la situation d'un détenu refusant de quitter Guantanamo, un responsable de la Défense a assuré : "s'il ne veut pas partir, il n'est pas obligé de partir".
L'identité, la nationalité et la destination du troisième détenu sur le point d'être libéré n'ont pas été précisées. Parmi les actuels 240 détenus de Guantanamo, 50 environ ont été déclarés libérables et les États-Unis cherchent des pays pour les accueillir, et 65 devraient être inculpés. Le sort réservé aux autres demeure inconnu.
AFP/VNA/CVN