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Ismaël Ndjewe Ndomba, secrétaire exécutif de l’Agence des cafés Robusta d’Afrique et Madagascar (ACRAM). |
Coopération Sud-Sud
Nous avons sollicité et obtenu auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) le parrainage d’un projet introduit par le Gabon au niveau de l’ACRAM. Au regard de sa pertinence, l’OIF, dans son élan de renforcement de la coopération Sud-Sud, a favorisé le rapprochement entre le Gabon et le Vietnam dans le cadre de ce plan.
Notre mission vise à procéder à des rencontres avec des partenaires vietnamiens pour faire la promotion de ce projet qui, je dois le préciser, compte bien s’étendre au-delà du Gabon. Nous avons l’intention de faire du Vietnam un partenaire stratégique dans le cadre de la dynamisation du secteur du café en Afrique.
En outre, nous envisageons d’accompagner une délégation gabonaise dans la province vietnamienne de Dak Lak, sur les hauts plateaux du Centre (la capitale du café au Vietnam - ndlr).
Nous sommes en relation avec l’Alliance de coopération économique Vietnam - Afrique (VAECA) et l’Association de café-cacao du Vietnam (VICOFA). Ces deux entités nous facilitent les contacts avec le secteur privé.
Nous croyons en une coopération Sud-Sud située à des niveaux majeurs suivants : la coopération scientifique et le transfert de nouvelles technologies, la coopération technique et le renforcement des capacités, la coopération académique et le co-investissement dans le secteur caféier en Afrique par le secteur privé vietnamien.
Ismene Ahamide Zounmenou, directrice d’Ismast Energy Sarl. |
Moyens financiers
Ma visite de travail au Vietnam s’inscrit dans le cadre de la recherche de partenaires d’affaires fiables, dotés de savoir-faire et de moyens financiers nécessaires afin de m’appuyer sur des projets de grande envergure dans les domaines de la construction et de la gestion de centrales solaires, de l’éclairage public et des systèmes de pompages solaires pour irrigations.
Les perspectives de coopération peuvent être sous plusieurs angles compte tenu des opportunités.
Je suis ouverte à nouer des relations de représentation avec des fabricants de produits dans mes domaines de prédilection dont les marchandises présentent un rapport qualité-coût attrayant pour le marché africain. Je suis aussi disponible pour être un partenaire opérationnel en Afrique pour des projets d’entreprises vietnamiennes. Et je suis également prête à tisser des liens pour aller décrocher de grands projets.
Pour l’heure, j’ai des partenaires potentiels en perspective. Je n’ai encore concrétisé aucune relation d’affaires avec une entreprise vietnamienne. Toutefois, je suis ouverte à toute collaboration sur des projets de centrales solaires, d’éclairages publics et de systèmes de pompages pour l’irrigation de très grands périmètres agricoles.
Le plus grand défi, c’est d’avoir un partenaire fiable, disposant de savoir-faire technique et de moyens financiers, prêt à conquérir le marché africain en s’y déployant réellement.
Pour ma part, j’ai une bonne maîtrise des réalités du Bénin dans le secteur, un bon relationnel et une riche expérience de collaboration avec de grands groupes internationaux.
Wafo Fogue Armel, directeur technique de Fish & Co du Cameroun. |
Production de poissons
Mon objectif en venant au Vietnam est de sonder ses perspectives en matière d’aquaculture. Car les Vietnamiens sont les leaders en Asie dans la production de poissons, notamment le pangasius qui nous intéresse, parce que les températures et caractéristiques climatiques en Afrique nous permettent d’en produire en quantité.
Une des questions pour nous ici est de solliciter l’expertise, la technologie et les compétences techniques vietnamiennes dans l’aquaculture. Nous avons rencontré quelques entreprises locales dont Vinh Hoan, un des leaders vietnamiens dans la production des pangasius qui a su promouvoir toute la chaîne de valeur.
Nous avons également rencontré la société Marvin. Nous espérons, aux termes de notre séjour au Vietnam, signer des contrats d’assistance technique, de partenariat technique et, pourquoi pas, commercial.
Les défis sont de créer un partenariat gagnant-gagnant qui doit d’abord être technique. Pourquoi ? Parce qu’il faut mettre sur pied des infrastructures. Et après, c’est un partenariat commercial en termes d’import-export, car les échanges vont être multiformes, surtout ceux au niveau de la production de poissons.
Sandrine Segla, directrice de la Passerelle des plantes aromatiques et médicinales - La Maison de l’Artemisia du Bénin. |
Transfert de solutions
Membre de l’association internationale La Maison de l’Artemisia, la Passerelle des plantes aromatiques et médicinales est une entreprise solidaire spécialisée dans la production agro-écologique, la transformation et la distribution de la tisane Artemisia et des infusions naturellement sucrées à la stévia aux saveurs girofle, citronnelle et hibiscus.
L’objectif de notre visite est de partager des expériences avec les entreprises viet-namiennes, d’étudier leur dynamisme et leurs stratégies de développement afin de signer des accords commerciaux. Soit pour l’acquisition d’équipements pour notre entreprise, soit pour l’exploration de nos produits au Vietnam. Bien sûr, nous espérons aussi mieux connaître la culture vietnamienne.
Étant membre d’un réseau béninois d’entrepreneurs solidaires, nous désirons exporter des produits béninois vers le Vietnam et vice-versa. Nous souhaitons aussi obtenir des partenariats financiers et économiques pour lever des fonds en vue d’accroître notre productivité. Mais nous restons ouverts à toutes opportunités qui s’offrent à nous.
Nous donnons la priorité au développement des marchés internationaux, dont l’introduction de nos divers produits sur le marché vietnamien. Notre atout majeur est que nous proposons des solutions diversifiées et de qualité. Et nous découvrons sur le marché vietnamien des produits tout aussi évolués et intéressants pour notre marché béninois.
Pour nous, le défi majeur est d’assurer l’apport de nos solutions vers le Vietnam et le transfert de solutions vietnamiennes vers l’Afrique.
Pham Tuân Anh, responsable clientèle de KTG Industrial. |
Location d’entrepôts
Dans le cadre des rencontres d’entrepreneurs francophones à Hanoï à l’occasion de la première Mission économique et commerciale de la Francophonie au Vietnam, conduite par la secrétaire générale Louise Mushikiwabo, on a vu une centaine d’entreprises de 24 pays membres de l’OIF.
J’espère qu’après ces rencontres d’affaires, je pourrai établir des liens avec des partenaires francophones contribuant à notre expansion à l’international, surtout les marchés européen et africain.
La Francophonie est une grande communauté. Il y a des opportunités mais aussi des défis. Je pense que ma société devrait changer afin de s’adapter à la culture des partenaires. Le langage constitue une des barrières. Lors des rencontres d’affaires, je n’ai pas pu communiquer avec certains partenaires parce que leurs dirigeants ne parlent que français.
À ce jour, KTG Industrial ne travaille avec aucun partenaire francophone. J’espère que dans un proche avenir, nous aurons l’occasion de coopérer, surtout dans les secteurs de l’électronique, de la confection, de la mécanique et de la logistique.
Les principales activités de KTG Industrial, une filiale du groupe KTG, le leader de l’électroménager et de l’immobilier industriel au Vietnam, sont la location d’usines prêtes à l’emploi, d’entrepôts et de propriétés sur mesure.
Le système d’entrepôts et d’usines de KTG Industrial est situé dans des Régions économiques clés du Vietnam où le réseau routier est connecté de manière synchrone avec ceux des aéroports et des ports maritimes.