Exposition universelle 2025 : la France place son pavillon sous le signe de l'amour

La France lèvera le voile dimanche 12 avril sur son pavillon à l'Exposition universelle d'Osaka, conçu comme un "hymne à l'amour" propre à tisser des connexions avec le public d'un évènement mondial où quelque 160 pays et régions sont représentés.

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Le pavillon français à l'exposition universelle d'Osaka (Japon), qui ouvre au public le 13 avril, ambitionne d'accueillir 3 millions de visiteurs. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Osaka accueille pour la deuxième fois une exposition universelle, après celle de 1970. Du 13 avril au 13 octobre 2025, les visiteurs découvriront une mise en scène mêlant intelligence artificielle, espace, art et nature. Parmi les curiosités : une météorite martienne ou encore un minuscule cœur battant issu de cellules souches.

Le pavillon français, imaginé par un consortium franco-italien dirigé par l’architecte Thomas Coldefy, est recouvert de drapés blancs et inspiré de la légende japonaise du “fil rouge” symbolisant les liens invisibles entre deux êtres. “Il faut créer des liens et rappeler nos valeurs communes avec le Japon”, souligne Jacques Maire, commissaire général du Pavillon France.

Sur 1.560 m², la scénographie, confiée à l’artiste Justine Emard, mêle patrimoine français et culture japonaise : sculptures de Rodin, tapisserie d’Aubusson inspirée de "Princesse Mononoke", gargouille rescapée de Notre-Dame… Sont aussi mis en avant l’artisanat, les vins d’Alsace, les grandes marques de luxe ou les technologies durables.

Avec 3 millions de visiteurs espérés, la France espère marquer les esprits. Mais la billetterie globale de l’Expo peine à décoller : une semaine avant l’ouverture, seuls 8,7 millions de billets avaient été vendus, loin de l’objectif de 28 millions.

Le pavillon, qui a coûté 58 millions d’euros (dont 42,5 financés par l’État), a vu ses coûts grimper de 30 à 40% en raison de la hausse des prix des matériaux et de la pénurie de main-d’œuvre au Japon. Il se veut néanmoins durable : acier recyclable, toit végétalisé, “double peau” thermique et espace-jardin ombragé autour d’un olivier millénaire.

Des expositions temporaires, allant de l’artisanat à l’exploration marine, rythmeront les six mois d’ouverture du pavillon, pensé comme un pont entre émotion, technologie et engagement environnemental.

AFP/VNA/CVN

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