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Des visiteurs à l'exposition "Disney100" retraçant l'histoire de la célèbre franchise, le 9 avril à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Passée par Philadelphie, Munich, Londres ou encore Séoul (où elle est toujours en cours), cette rétrospective, conçue à l'occasion du centenaire, en 2023, de l'empire du divertissement, fait étape jusqu'au 5 octobre à la Porte de Versailles.
Les fans de Disney pourront y découvrir une dizaines de galeries thématiques et interactives, à condition de débourser entre 24,90 euros (en semaine) et 28,90 euros (le week-end et les vacances scolaires) par adulte, et entre 19,90 euros et 23,90 euros pour les enfants de 4 à 11 ans.
Page du script original de Steamboat Willie - premier dessin animé ayant mis en scène Mickey Mouse en 1928 -, boule à neige utilisée par Julie Andrews dans Mary Poppins (1964), carnet de coupons d'entrées au parc californien Disneyland daté de 1960, recueils de contes géants figurant au début de Blanche-Neige et les sept nains (1937) et de La belle au bois dormant (1959)...
Plus de 250 pièces, issues des archives du groupe, permettent de remonter aux origines du studio initialement fondé par Walt Disney et son frère Roy pour produire les courts-métrages Alice comedies, tout en plongeant dans les coulisses des films et parcs d'attractions.
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Les fans de Disney pourront y découvrir une dizaines de galeries thématiques et interactives. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
De nombreuses reproductions de croquis et autres documents côtoient ainsi des œuvres originales, comme des esquisses de Pinocchio (1940) ou la partition de la chanson Siffler en travaillant.
Les univers de Marvel et Star Wars comme les innovations de Pixar, trois marques rachetées au XXIe siècle par la multinationale, agrémentent aussi le parcours.
"La chose la plus importante chez Disney aujourd'hui, comme ces cent dernières années, c'est la façon dont nous racontons nos histoires", a commenté pour l'AFP Becky Cline, la directrice des archives du groupe.
Pour l'exposition, "nous avons décidé de retourner à Walt Disney, ses inspirations, ses créations, ses philosophies", a-t-elle ajouté.
L'occasion de rappeler que le père de Mickey a beaucoup été influencé par l'Europe, en particulier la France, dont vient... son nom de famille, ses ancêtres étant originaires d'Isigny-sur-mer en Normandie.
"La France est le pays qui a inspiré le plus de films Disney", qu'ils soient adaptés de Charles Perrault ou Jules Verne ou se situent à Paris comme Les Aristochats, souligne pour l'AFP le consultant Sébastien Durand, spécialiste de l'histoire de Disney.
"Son tout premier voyage hors des États-Unis" a eu lieu dans l'Hexagone, où il a officié comme ambulancier de la Croix-Rouge, à 17 ans, "juste après la fin de la Première Guerre mondiale", rappelle Becky Cline.
"Quand il revient en France, 20 ans plus tard, il va acheter 300 livres d'illustrations pour montrer" à ses équipes le style européen, ajoute Sébastien Durand.
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En France, Disney ne se limite pas à Disneyland Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Autre souvenir de voyage : un oiseau mécanique en cage fabriqué entre 1880 et 1910 par la maison française Bontems, spécialiste des automates.
Cette pièce, exposée Porte de Versailles, a inspiré Walt Disney pour la création des animatroniques des parcs ou du volatile chantant posé sur la main de Mary Poppins, selon M. Durand.
Cette relation avec la France n'est pas à sens unique. "Premier pays en Europe continentale a avoir eu une filiale Disney" dès 1934, puis un parc Disneyland en 1992, elle représente aussi un "des principaux marchés de Disney du point de vue du box-office", poursuit-il, rappelant que Bernard et Bianca y ont été numéro un en salles en 1977 devant... La guerre des étoiles.
AFP/VNA/CVN