>>Les États-Unis et Cuba engagent un rapprochement historique
Mais l'annonce choc, mercredi 17 décembre, des deux chefs d'État sur la volonté de normaliser leurs relations va buter sur un Congrès américain hostile à lever l'embargo économique que Washington impose depuis 1962 à La Havane.
Le président français François Hollande s'est réjoui de la "détente" entre les États-Unis et Cuba. |
La communauté internationale - en Asie, en Amérique latine et en Europe - s'inclinait jeudi 18 décembre devant une "décision historique" et un "geste courageux".
Le président français François Hollande s'est réjoui de cette "détente", lançant que "la guerre froide, ça doit être terminé, une fois pour toutes". La Chine a "salué la normalisation" des relations entre Washington et Cuba, appelant les Américains à lever "le plus tôt possible" l'embargo.
Les pays latino-américains, réunis en sommet régional en Argentine, se sont félicités du "début de la fin de la Guerre froide sur le continent américain" où règnerait "la paix totale entre les nations".
"Todos somos americanos" ("Nous sommes tous américains"), avait lancé mercredi 17 décembre Barack Obama, une formule déjà promise à figurer dans les livres d'histoire.
Même l'un des contempteurs les plus acerbes des États-Unis, le président vénézuélien Nicolas Maduro, a salué une "rectification historique", un "geste courageux d'Obama et nécessaire pour l'Histoire", en même temps qu'une "victoire de la morale (...) et de Fidel" Castro.