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Un char israélien se déplace dans la bande de Gaza, vu depuis le sud d'Israël, le 14 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des experts de l'ONU ont estimé à 70 milliards de dollars le montant nécessaires pour reconstruire la bande de Gaza, quelques jours après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu dans l'enclave.
Jaco Cilliers, Représentant spécial du Programme des Nations unies pour le développement pour les Palestiniens (PNUD), a estimé que 84% des bâtiments dans la bande de Gaza avaient été détruits, avec des destructions s'élevant même à 92% dans certaines zones, comme à Gaza ville.
Un total de 2,1 millions de dollars nécessaires dans les trois prochaines années
Enlèvement des débris sous lesquels peuvent encore se trouver des munitions non exposées, ou les corps de milliers de disparus, sécurisation des habitations, notamment à l'approche de l'hiver, mais aussi livraison d'eau potable et de matériel médical...
Face à l'ampleur des dégâts, à l'urgence de reloger les habitants et de permettre l'acheminement d'aide humanitaire, l'agence onusienne estime que quelques 20 milliards de dollars sont nécessaires dans les trois prochaines années pour venir en aide au 2,1 millions d'habitants de l'enclave.
Déblayer les décombres est d'autant plus urgent que cela faciliterait l'entrée des camions contenant l'aide humanitaire. Selon le PNUD, 81.000 tonnes de débris ont déjà été retirés, soit 3100 chargements de camions.
Acheminement de l'aide humanitaire
Depuis vendredi 10 octobre, les autorités israéliennes ont autorisé l'acheminement de 190.000 tonnes de nourriture, de médicaments, de matériel d'abri et de gaz de cuisson dans la bande de Gaza. Une quantité insuffisante, pour les agences humanitaires qui insistent sur la nécessité et l'urgence et l'urgence d'en faire entrer des quantités bien plus importantes, notamment dans les zones les plus difficiles d'accès.
Au mois d'août dernier, l'état de famine avait été officiellement déclaré à Gaza où l'UNICEF estime que tous les enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigüe.
Depuis deux ans, l'ONU et les ONG réclament l'ouverture du point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne. Ce mercredi 15 octobre, la radiotélévision publique israélienne KAN a faire savoir qu'il rouvrirait, et permettrait l'entrée de 600 camions d'aide humanitaire dans la journée.
AFP/VNA/CVN