Jusqu'à 100.000 "chemises rouges" avaient occupé le centre de Bangkok au printemps 2010 pour réclamer la démission du gouvernement avant d'être délogés. La crise, la plus grave qu'ait connue la Thaïlande moderne, avait fait plus de 90 morts et 1.900 blessés.
"La police royale thaïlandaise va mobiliser au moins 100.000 policiers dans plus de 90.000 bureaux de vote", a expliqué le général Wichean Potephosree, ajoutant que jusqu'à présent, 256 candidats avaient demandé la protection de la police. Une quarantaine de circonscriptions sont considérées comme à haut-risque pour un total de 375.
Selon la Commission électorale, quelque 47,3 millions de Thaïlandais sont appelés aux urnes le 3 juillet. Ils doivent élire 500 députés, 375 provenant de leurs circonscriptions et 125 d'un scrutin de liste, à la proportionnelle.
Le vote devrait être très serré entre le Premier ministre sortant, Abhisit Vejjajiva, et la tête de file de l'opposition Yingluck Shinawatra, soeur de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra.
Le Puea Thai (opposition) est en tête dans les sondages mais ne devrait pas parvenir à remporter la majorité absolue, rendant indispensable la formation d'une coalition dans laquelle les petits partis pourraient s'avérer essentiels.
AFP/VNA/CVN