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| Le défilé Dior Homme lors de la Fashion Week de Paris, le 24 janvier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Une nouvelle collection pour laquelle le créateur s'est inspiré de la collection Ligne H de Christian Dior de l'automne-hiver 1954-1955, avec une silhouette calquée sur les deux parallèles de la lettre H et qui uniformise les épaules, la taille et les hanches dans une structure rectangulaire.
Dans un décor dépouillé installé à l'École militaire, les mannequins ont ainsi défilé vêtus de vestes de tailleurs s'appuyant bien sur les hanches, posées sur des pantalons qui s'inscrivent logiquement dans la continuité.
Jouant avec les volumes, de l'ajusté à l'évasé, Kim Jones propose aussi des manteaux aux formes amples et ceinturés tels des kimonos, des vestes en cuir beurré tout en rondeur, des blouses en satin ou des pulls qui semblent former le décolleté d'une veste.
Certains manteaux se transforment même en grandes jupes.
Le tout dans une palette essentiellement monochrome : blanc immaculé, ivoire, rose pastel, ocre et noir.
Quelques manteaux et vestes sont ornés de strass sur les épaules, comme pour rappeler la pluie.
"C'est l'idée d'un Dior très élégant, épuré et graphique, qui renvoie vraiment aux origines de la maison", a expliqué Kim Jones lors d'une rencontre avec la presse la veille du défilé.
"C'est assez simple, mais je voulais que ce soit très solide et très... Dior", a-t-il insisté.
Du changement chez Dior ?
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| Le Britannique Kim Jones à la fin de son défilé Dior Homme lors de la Fashion Week de Paris, le 24 janvier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est loin d'être la première fois que le créateur pioche ainsi dans les archives de la mode. Après avoir revisité en 2023, la célèbre Veste Bar pensée en 1947 par Christian Dior, le Britannique a également revisité le tailoring d'Yves Saint Laurent l'an dernier.
Dans cet esprit de retour aux origines, les mannequins sont parfois masqués d'un ruban avec un gros noeud sur le côté, en référence à un bal durant lequel Christian Dior portait ce genre de masque, souligne le Britannique.
Comme souvent chez Dior Homme, il faut aussi s'intéresser de près aux chaussures: cette saison, les chaussures de ville et bottes en cuir sont dotées d'un embout en satin noué. "Mais tout est fait d'une manière très graphique plutôt que romantique", précise le créateur.
Un événement qui a attiré une fois n'est pas coutume son lot de stars, parmi lesquelles l'acteur britannique Robert Pattinson, égérie de la marque, la mannequin britannique Kate Moss, grande amie du créateur, les acteurs français Louis Garrel et Raphaël Quenard, ou encore DJ Snake.
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| Le défilé Dior Homme lors de la Fashion Week de Paris, le 24 janvier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis 2018 et son passage de la direction artistique de Louis Vuitton à celle de Dior Homme, Kim Jones a propulsé la marque à l'avant-scène de la mode masculine.
Mais jusqu'à quand ? Le jeu de chaises musicales des directeurs artistiques doit se poursuivre en 2025 et la maison Dior est particulièrement dans le viseur.
La rumeur bruisse depuis plusieurs semaines que le britannique Jonathan Anderson pourrait quitter Loewe, également propriété du français LVMH, pour prendre les rênes de Dior. Reste encore à savoir s'il s'agit de remplacer uniquement Maria Grazia Chiuri, à la tête des collections femme, ou les deux créateurs.
Si les créations féminines de l'Italienne sont jugées "un peu figées et répétitives", les produits pour hommes se portent en revanche toujours bien, soulignaient au début du mois les analystes de la banque HSBC, alors que LVMH doit annoncer mardi 28 janvier ses résultats de l'année 2024.
Kim Jones a quitté en octobre la maison Fendi, qui appartient aussi au géant du luxe français, dont il était également le directeur artistique depuis quatre ans.
AFP/VNA/CVN
