Des drapeaux européens. |
Si les sondés se montrent partagés sur la vision globale, positive ou négative, de l’UE, une majorité, variable selon les questions, la ressent comme «une contrainte».
60% des personnes interrogées répondent «non» à la question: «La France devrait-elle sortir de l’Union européenne?», 28% «oui» et 12% ne se prononcent pas. Les chiffres sont pratiquement les mêmes pour une sortie de l’euro: 59% de «non», 29% de «oui» et 12% sans opinion.
«À l’avenir, géographiquement», 64% préféreraient que «l’Union européenne se recentre sur certains pays (six pays fondateurs ou pays de la zone euro)», 21% qu’elle «reste telle qu’elle est aujourd’hui», 7% qu'«elle «s’élargisse à de nouveaux pays» et 8% ne se prononcent pas. Actuellement, l’UE compte 28 membres et la zone euro 18.
L’Union européenne évoque «quelque chose de négatif» pour 49% des sondés et de «positif» pour 45% (6% ne se prononcent pas). Sur le plan économique, elle est «pour la France», «surtout une contrainte» aux yeux de 58%, un «atout» pour 32% (10% sans opinion). Sur le plan politique, elle est «une contrainte pénalisante» pour 52% ou «une ouverture aux autres pays, bénéfique» pour 37% (11% sans opinion).
46% la voient comme «une chance pour la diversité culturelle» contre 43% qui la considèrent «comme une menace pour les identités nationales de chaque pays» (11% sans opinion).
Sondage réalisé en ligne du 11 au 16 avril auprès d’un échantillon de 1.011 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).
AFP/VNA/CVN