Le gouvernement a fait le plein des voix socialistes, 155 sur 300, tandis que tous les députés présents de l'opposition, 143, ont voté contre.
L'annonce du résultat, sans surprise, a été huée par quelques milliers de manifestants protestant depuis le début de la soirée devant le parlement contre la politique d'austérité et de privatisations du gouvernement.
Face à la grogne qui montait dans la majorité, le Premier ministre Georges Papandréou entendait par ce vote resserrer les rangs de sa majorité en vue de l'adoption de la nouvelle cure de rigueur. "Je demande la confiance pour continuer à faire face à la crise et aux déficits, éviter la faillite et garantir le maintien de la Grèce dans le noyau dur de l'euro" a-t-il lancé en concluant les débats.
Le gouvernement s'engage à "mettre toutes ses forces pour sortir de la crise (...) il y a une perspective, une voie tracée, nous avons le soutien et l'aide de la communauté internationale et de l'Union européenne avec un prêt mammouth", a-t-il ajouté.
Il a aussi dénoncé comme une "erreur stratégique" le refus de l'opposition de droite de l'épauler, comme le souhaitent les bailleurs de fond du pays, tout en relançant un appel au consensus à son chef, Antonis Samaras, qui a lui redemandé des élections.
AFP/VNA/CVN