La coopération de l'OTAN avec la Russie n'est pas seulement une option, c'est la seule alternative, a déclaré Karl A. Lamers, président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, lors de la session plénière de son assemblée tenue à Golden Sands, en Bulgarie.
Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, qui a également participé à la session, a confirmé que l'OTAN a besoin d'un "vrai partenariat stratégique" avec la Russie pour améliorer l'environnement sécuritaire dans toute la région euro-atlantique" .
En même temps, à une question sur le futur bouclier antimissile, M. Rasmussen a déclaré que l'OTAN devait protéger ses États membres, et qu'elle "ne pouvait pas sous-traiter cette défense à d'autres acteurs" .
M. Rasmussen a souligné que deux systèmes indépendants devaient être construits, et qu'une "coopération étroite avec la Russie" pouvait être atteinte en établissant un centre d'échange des données qui pourrait rendre les deux systèmes plus efficaces.
Concernant la Libye, M. Rasmussen a déclaré qu'il n'existait pas de solution purement militaire au conflit dans le pays d'Afrique du Nord, mais qu'une des conditions requises pour un processus politique positif était que "nous maintenions une pression militaire élevée sur le régime de Kadhafi" .
La communauté internationale doit renforcer la pression politique sur le régime et soutenir davantage l'opposition, a ajouté M. Rasmussen. S'agissant de la présence de l'OTAN en Afghanistan, il a déclaré qu'il serait prématuré de quitter le pays en ce moment car "la société afghane n'est pas encore prête à endosser l'entière responsabilité de la sécurité" .
D'après M. Rasmussen, le processus de transition en Afghanistan s'achèvera si tout va bien d'ici 2014, et le rôle de l'OTAN changera progressivement et passera du rôle de combat à un rôle plutôt de soutien.
Plus tard, le secrétaire général de l'OTAN a rencontré le président bulgare Georgi Parvanov, le président du parlement Tsetska Tsacheva et le Premier ministre Boyko Borrisov.
XINHUA/VNA/CVN