"Mon optimisme était basé sur le fait que la Russie et les alliés de l'OTAN sont confrontés à la même menace des missiles. Nous sommes encore à un stade très précoce de ce processus. Mon espérance en ce qui concerne le temps est le sommet du printemps prochain en mai 2012. Et j'espère que nous pourrons trouver des solutions communes avant le sommet", a déclaré M. Rasmussen, à l'issue de son entretien avec le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, en visite le siège de l'OTAN à Bruxelles (Belgique).
"Les Russes ont leurs positions et leurs intérêts, nous avons nos positions et nos intérêts et actuellement le défi politique est de construire un pont", a encore indiqué M. Rasmussen. "Ce sera difficile, mais je suis toujours optimiste. Je pense que finalement nous pouvons parvenir à une solution", a-t-il affirmé.
"L'OTAN ne constitue pas une menace pour la Russie. Il sera dans l'intérêt de la Russie de s'engager à une coopération positive avec l'OTAN", a souligné M. Rasmussen.
Les dirigeants de l'OTAN et de la Russie ont convenu, en novembre 2010 à Lisbonne, de coopérer dans la mise sur pied d'un bouclier antimissile en Europe.
Néanmoins, l'OTAN insiste sur la mise en place de deux systèmes indépendants entre lesquels des informations pourront être échangées, tandis que la Russie est favorable à la construction d'un système conjoint avec une large interopérabilité et veut obtenir des garanties juridiques attestant que ce système ne visera pas son territoire ou affectera son arsenal nucléaire.
XINHUA/VNA/CVN