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Le président Joe Biden s'exprime à la Maison Blanche à Washington, le 26 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous pensons que nous pourrons confirmer bientôt l'achat de 100 millions de doses pour chacun des deux vaccins autorisés par l'Agence des médicaments, Pfizer et Moderna", qui viendraient s'ajouter aux 200 millions de doses déjà commandées à chaque société, a dit le président américain Joe Biden lors d'une allocution à la Maison Blanche.
Les doses supplémentaires doivent être livrées à l'été et permettre aux États-Unis d'avoir "assez de doses pour vacciner totalement 300 millions d'Américains d'ici la fin de l'été ou le début de l'automne", a expliqué M. Biden.
Le nouveau locataire de la Maison Blanche présentait mardi 26 janvier de nouvelles mesures pour accélérer la distribution des vaccins dans le pays.
"Le programme de vaccination était dans une situation pire que nous l'avions anticipé", a-t-il lancé dans une pique à son prédécesseur.
La distribution de vaccins est effectuée en fonction de la taille des États, et certains se sont plaints de recevoir des stocks trop limités, et pas assez de seringues ou d'équipements de protection pour les personnel soignants.
Pour accélérer les vaccinations, les États américains devraient recevoir 10 millions de doses par semaine, contre 8,6 millions actuellement, pendant les trois prochaines semaines au moins, a annoncé le président.
Le gouvernement Biden s'engage aussi à fournir aux États une estimation de la distribution des doses sur trois semaines, contre une seule actuellement, ce qui permettra aux autorités locales de mieux organiser les campagnes de vaccination.
"Effort de guerre"
Traitement d'un patient du COVID-19 à l'hôpital de Beverly à Montebello, en Californie (États-Unis), le 22 janvier. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Cela va permettre aux gouverneurs, aux maires et aux responsables locaux d'avoir plus de certitude en termes de livraisons, pour qu'ils puissent appliquer leur plan pour vacciner autant de monde que possible", a expliqué Joe Biden.
Lundi, le président américain avait estimé que les États-Unis se rapprocheraient de l'immunité collective face au COVID-19 d'ici l'été.
"Je suis confiant dans le fait que d'ici l'été nous nous serons nettement rapprochés de l'immunité collective", avait-il déclaré, alors que le pays est le plus touché au monde avec plus de 25,4 millions de cas positifs et plus de 420.000 morts.
"C'est un effort de guerre", a-t-il souligné mardi 26 janvier, affirmant que l'objectif final de son gouvernement était de "battre le COVID-19".
Il faudra "des mois" pour vacciner tout le pays et la situation va continuer à empirer avant de s'améliorer, a-t-il mis en garde, évoquant un bilan potentiel de 500.000 décès à la fin février.
En attendant, "ce sont les masques, pas les vaccins, qui sont la meilleure défense", a ajouté le président, qui tente de convaincre la population à se protéger le visage pendant 100 jours pour endiguer la propagation du coronavirus, dans un pays qui compte encore de nombreux opposants au masque.
AFP/VNA/CVN