COVID-19 : plus de 100 millions de cas dans le monde

Plus de 100 millions de personnes ont officiellement été infectées par le nouveau coronavirus dans le monde, où restrictions et confinements destinés à enrayer la pandémie sont de plus en plus contestés, parfois avec violence.

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Un habitant de Washington se fait vacciner le 26 janvier contre le COVID-19 au volant de sa voiture, dans l'un des quatre centres de vaccination "drive in" ouverts localement.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au total, 100.010.798 cas de COVID-19 ont été officiellement détectés, responsables de 2.151.242 décès depuis son apparition en Chine en décembre 2019, selon un comptage réalisé mardi soir 26 janvier par l'AFP à partir des bilans fournis par les autorités.

Autre chiffre symbole, signe que la pandémie ne faiblit pas, le Royaume-Uni est devenu mardi le premier pays en Europe à dépasser les 100.000 morts des suites du nouveau coronavirus.

Le pays, actuellement reconfiné, en est à sa troisième vague de la pandémie, beaucoup plus virulente en raison d'un variant considéré comme bien plus contagieux, potentiellement plus mortel, et qui a déjà essaimé un peu partout sur la planète.

Taches aux mains et aux pieds 

Selon une nouvelle étude présentée mardi 26 janvier, des lésions sur la langue, des taches sur les mains et les pieds, pourraient être d'autres symptômes du COVID-19.

Seul espoir à l'horizon, la vaccination progresse de façon inégale d'un pays à l'autre : si le président Joe Biden prédit grâce à elle une immunité collective des Américains d'ici l'été, dans bien d'autres nations elle marque le pas, faute de doses, ou a à peine commencé, faute de moyens.

La pandémie, qui limite les libertés et éprouve depuis un an la patience des populations, va amputer le Produit intérieur brut mondial de 22.000 milliards d'USD entre 2020 et 2025, a estimé mardi 26 janvier le Fonds monétaire international (FMI).

Aux Pays-Bas, après trois nuits de violentes émeutes dans plusieurs grandes villes et localités pour protester contre l'instauration d'un couvre-feu, une forte présence policière semblait mardi soir 26 janvier avoir empêché de nouveaux troubles.

Au moins 184 personnes ont été arrêtées et dix policiers blessés, dans ces émeutes, les "pires en 40 ans" selon le Premier ministre Mark Rutte.

En Grèce, la police a annoncé que tous les rassemblements seraient interdits pendant une semaine pour des raisons de "santé publique", alors qu'une manifestation étudiante est prévue jeudi et une autre de l'extrême gauche vendredi.

En Israël, après de premiers heurts lundi 25 janvier, des violences ont à nouveau éclaté mardi 26 janvier entre policiers et juifs ultra-orthodoxes opposés aux mesures sanitaires, à Jérusalem.

À travers le monde, les restrictions se maintiennent ou se durcissent alors que la vaccination a débuté il y a un mois : plus de 63,5 millions de doses ont été administrées dans au moins 68 pays ou territoires, selon un comptage de l'AFP.

Mais le fossé vaccinal entre riches et pauvres se creuse, s'est inquiétée l'Organisation mondiale pour la santé (OMS). La chancelière allemande Angela Merkel a appelé elle aussi à une répartition "équitable" des vaccins dans le monde.

"Ne voyagez pas !

Mardi 26 janvier doit entrer en vigueur le test négatif au COVID-19 obligatoire pour tout voyageur arrivant aux États-Unis par avion.

En Nouvelle-Zélande, la Première ministre Jacinda Ardern s'attend à garder closes ses frontières nationales "la majeure partie de cette année".

L'Allemagne, pour sa part, envisage des "mesures drastiques", parmi lesquelles "des contrôles aux frontières plus stricts, (...) mais aussi la réduction du trafic aérien à destination de l'Allemagne à presque néant".

La Belgique a décidé qu'à compter de mercredi 27 janvier et jusqu'au 1er mars, les voyages non essentiels vers et hors de son territoire sont interdits, allant plus loin que les recommandations de l'UE, qui demande d'éviter les voyages d'agrément.

L'Irlande quant à elle va prolonger son troisième confinement jusqu'au 5 mars et adopter pour la première fois des mesures de quarantaine obligatoire, a annoncé mardi 26 janvier le Premier ministre Micheal Martin. "Restez chez vous, ne voyagez pas", a-t-il souligné.

En Espagne, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a nommé mardi  26 janvier une nouvelle ministre de la Santé, Carolina Darias, en pleine reprise de l'épidémie, au grand dam de l'opposition.

Alors que le ministre colombien de la Défense, Carlos Holmes Trujillo, est décédé mardi 26 janvier à l'âge de 69 ans de complications dues au COVID-19, le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, lui aussi contaminé, "se remet bien", selon sa ministre de l'Intérieur, Olga Sanchez.

L'Islande est devenue mardi 26 janvier l'un des premiers pays à délivrer des "certificats" de vaccination à ses ressortissants, avec pour "objectif de faciliter la circulation des personnes entre les pays", alors que la question divise les membres de l'UE, et que leur valeur n'est pas reconnue internationalement.

Les labos sur la défensive 

Alors que l'apparition et la propagation de variants du coronavirus, réputés plus contagieux et peut-être létaux, ont aiguisé encore davantage l'enjeu de la vaccination, les campagnes se heurtent à des retards de livraison, qui font enrager en Europe.

Des boîtes de doses du vaccin Moderna contre le coronavirus, le 25 janvier à Los Angeles.
Photo : AFP/VNA/CVN

Bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, les fabricants de vaccins anti-COVID "doivent maintenant tenir leurs promesses et honorer leurs obligations", a averti mardi 26 janvier la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause dans ces retards de livraison, ne prend "certainement pas de vaccins aux Européens pour les vendre ailleurs avec profit", a réagi son PDG, Pascal Soriot. "Cela n'aurait aucun sens", a-t-il assuré dans une interview à plusieurs journaux européens.

Faute de pouvoir proposer son propre vaccin, le laboratoire français Sanofi va mettre en flacon celui de ses concurrents Pfizer et BioNTech et conditionner plus de 100 millions de doses cette année à destination de l'UE.

Le ministre de la Santé allemand Jens Spahn s'est déclaré mardi 26 janvier favorable à une restriction des exportations de vaccins produits dans l'UE.

AFP/VNA/CVN

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