Selon lui, ce chiffre est susceptible d'être plus élevé d'ici la fin de l'année. Il s'est dit agréablement surpris de l'engouement des États à s'engager pour réduire le nombre des apatrides et améliorer les conditions de vie des réfugiés. "La population totale des réfugiés, demandeurs d'asile et personnes déplacées par les conflits cette année s'élève à 43,7 millions de personnes, tandis que le nombre d'apatrides a été estimé à 12 millions mais il avoisinerait plutôt les 15 millions", a précisé le haut commissaire.
"Notre objectif est de faire en sorte que les États donnent une nationalité aux apatrides", a déclaré le chef du HCR.
M. Guterres s'est dit satisfait des résultats de la conférence en matière d'engagement pour identifier les apatrides et réduire leur nombre. Plus de 25 pays se sont engagés à prendre des mesures pour réformer les lois sur la nationalité (sept pays), adopter des procédures pour identifier les apatrides (sept pays), améliorer leur système d'enregistrement (dix pays) et entreprendre des enquêtes ou des campagnes de sensibilisation sur le sujet (six pays).
Selon Antonio Guterres, "la succession de crises politiques et la récession économique mondiale a contribué à créer un contexte beaucoup plus difficile pour protéger les personnes forcées de fuir leurs foyers".
La population mondiale de réfugiés, de demandeurs d'asile et de personnes déplacées en raison de conflits s'élevait à 43,7 millions à la fin de l'année 2010.
XINHUA/VNA/CVN