Les membres du Conseil ont appelé le gouvernement d'Afghanistan à "traduire les responsables en justice" et ont exprimé leur "profonde sympathie et sincères condoléances aux victimes de ces actes atroces et à leurs familles ainsi qu'au peuple et au gouvernement afghans".
Le Conseil a également réaffirmé que le terrorisme "dans toutes ces formes et manifestations constitue l'une des menaces les plus sérieuses à la paix et à la sécurité internationale" et que "tout acte de terrorisme est criminel et injustifiable quelque soit la motivation, quelque soit le moment, l'endroit et commis par qui que ce soit".
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur "détermination à combattre toutes les formes de terrorisme conformément à ces responsabilités dans le cadre de la Charte des Nations unies" et ont rappelé aux États qu'ils doivent "garantir que les mesures prises pour combattre le terrorisme doivent respecter leurs obligations en matière de droit, en particulier de droit de l'homme international, de réfugié et de droit humanitaire".
Selon la presse, au moins 54 personnes ont été tuées et 150 autres blessées dans un attentat à Kaboul, le 6 décembre. Un kamikaze s'est fait exploser dans un sanctuaire chiite où plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées pour célébrer l'Achoura. Par ailleurs, quatre personnes, dont un soldat afghan, ont également été tuées le 6 décembre dans l'explosion d'une bombe dans la ville de Mazar-i-Sharif, dans le Nord du pays. La bombe a explosé près d'une mosquée, faisant également 17 blessés.
XiNHUA/VNA/CVN