 |
| Jesus Santrich, l'un des membres de la délégation des Forces armées révolutionnaires de Colombie. |
"Permettez-nous depuis La Havane de rendre notre plus sincère hommage posthume au commandant Hugo Chavez, président de la paix et de la fraternité latino-caraïbe", a déclaré Jesus Santrich, l'un des membres de la délégation des FARC au processus de paix, qui observait une pause la semaine dernière quand est décédé le président Chavez. "Il est naturel que le décès d'un grand homme fasse vibrer la fibre d'un peuple immense assoiffé de justice et de liberté", a-t-il ajouté, devant l'ensemble de la délégation des FARC emmenée par le numéro deux, Ivan Marquez.
"Chavez, avec son exemple d'amour de défenseur acharné des pauvres et des exclus, a réveillé chez les humbles de tout un continent une aspiration sans fin à l'indépendance et la dignité", a-t-il poursuivi. La délégation des FARC "comme l'ensemble des FARC et la famille colombienne est en deuil, un deuil qui doit se transformer en force morale pour poursuivre le combat", a expliqué Jesus Santrich.
Le délégué des FARC a également présenté "huit propositions minimales pour la reconnaissance du droit à la terre", le premier des cinq thèmes de l'ordre du jour des négociations de paix qui ont débuté le 19 novembre à Cuba. Dans une déclaration remise à la presse après l'ouverture de la session de dialogue, le chef de la délégation du gouvernement colombien Humberto de la Calle a indiqué qu'il venait "avec des instructions du président" Juan Manuel Santos "pour avancer et tenter de conclure le premier point de l'ordre du jour".
"Il s'agit de la transformation de nos campagnes au bénéfice des plus pauvres, à travers une série importante de mesures et de décisions", a expliqué Humberto de la Calle en soulignant : "Nous venons avec beaucoup de vigueur pour travailler dur".
AFP/VNA/CVN