Le président des États-Unis, Barack Obama. Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors de cette réunion, "le président a souligné que ce voyage n'était pas destiné à résoudre un problème politique spécifique, mais plutôt l'occasion de consulter les responsables jordaniens, israéliens et de l'Autorité palestinienne sur un ensemble de dossiers", a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.
"Il a indiqué que ce voyage constituait l'occasion pour lui de démontrer l'implication des États-Unis auprès des Palestiniens, en Cisjordanie et à Gaza, et à être le partenaire de l'Autorité palestinienne au moment où elle continue à bâtir des institutions qui s'avèreront nécessaires pour un État palestinien vraiment indépendant", selon la même source.
Le président a également expliqué à ses interlocuteurs que ce voyage lui permettrait de "rappeler l'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d'Israël, et de parler directement aux Israéliens de l'histoire, des intérêts et des valeurs que nous partageons", a encore dit ce responsable.
De leur côté, quatre des groupes invités par la Maison Blanche ont estimé dans un communiqué commun que "les États-Unis, à travers un engagement durable, équilibré et constructif, peuvent faciliter une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien, une résolution qui est essentielle à la sécurité à long terme du Proche-Orient".
Cette réunion, qui ne figurait pas à l'agenda officiel de M. Obama, intervenait quatre jours après une rencontre de même nature avec des responsables de la communauté juive américaine. Lors de cette réunion, M. Obama avait affirmé qu'il ne lancerait pas d'initiative de paix au Proche-Orient lors de son premier voyage dans la région en tant que président. La présidence américaine n'en a pas communiqué les dates, mais selon le gouvernement israélien, l'arrivée du dirigeant américain en Israël est prévue le 20 mars.
AFP/VNA/CVN