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| Le Premier ministre letton Valdis Dombrovskis. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le document visant à ouvrir les portes de l'euro à cet État balte de 2 millions d'habitants a été signé le 4 mars par le Premier ministre Valdis Dombrovskis, le ministre des Finances, Andris Vilks et le gouverneur de la Banque centrale Ilmars Rinkevics et est présenté le 5 mars à Bruxelles lors de la réunion des ministres des Finances européens.
Riga attend maintenant le feu vert de la Commission européenne et de la banque centrale européenne. Les deux institutions doivent rendre leur verdict d'ici le milieu de l'année. Qualifiant cette démarche d'"historique", le ministre letton des Finances a estimé le 4 mars qu'une "croissance économique plus rapide était possible si la Lettonie est dans la zone euro".
La Lettonie est le pays de l'UE affichant la plus forte croissance économique, +5,1% sur un an au 4e trimestre 2012 après +5,5% en 2011. Le Premier ministre, qui a fait de l'adhésion de son pays à l'euro un élément central de sa politique depuis quatre ans, a balayé le 4 mars les inquiétudes concernant l'impasse politique en Italie et la nouvelle crise qui pourrait en résulter pour la zone euro. "De temps en temps les membres de la zone euro ont des problèmes politiques mais tout cela fait partie du processus démocratique -- cela ne remet pas en question notre accession à la zone euro", a-t-il dit.
Pour être acceptée dans la zone euro, la Lettonie doit respecter tous les critères de Maastricht, ce qui est déjà le cas selon ses dirigeants. Les experts de la Commission européenne sont attendus à Riga dans les semaines à venir pour s'en assurer. Leur rapport sera ensuite soumis à la Commission européenne et aux ministres des Finances pour approbation en juin avant d'être transmis à la Banque centrale européenne qui devra se prononcer en juillet.
Les dirigeants lettons estiment que l'adhésion à l'euro apporterait à leur pays une stabilité financière, stimulerait les investissements et éliminerait toute spéculation sur la monnaie nationale. "On est toujours axé sur une Europe à deux vitesses et les pays membres de l'euro en constituent le noyau dur", a souligné le Premier ministre.
AFP/VNA/CVN