Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Yukiya Amano. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les délégations des trente-cinq pays membres du conseil se réunissent à huis clos au siège de l'agence des Nations unies à Vienne. L'Iran sera de nouveau au cœur des débats. Dans son dernier rapport, l'agence a constaté l'absence d'avancée dans les discussions sur un accord visant à donner à ses inspecteurs un accès plus large à des sites, documents ou individus susceptibles de l'aider à éclaircir la nature du programme nucléaire iranien.
Malgré plusieurs réunions depuis un an, "il n'a pas été possible" de conclure un accord, ou même "de commencer un réel travail dans ce domaine", regrette l'AIEA.
Même si le dernier rapport a confirmé l'impasse dans lequel se trouve le dossier iranien, il est peu probable que le conseil se montre trop sévère lors de cette réunion, après les signes jugés positifs de la rencontre avec les grandes puissances à Almaty, au Kazakhstan, la semaine dernière.
Le groupe des 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) a proposé d'atténuer certaines sanctions en échange de concessions de Téhéran, et attend des gestes concrets de la part de ce dernier lors de la prochaine rencontre, prévue début avril, de nouveau à Almaty.
À l'ordre du jour de la réunion de l'AIEA figure aussi la réélection de son directeur général Yukiya Amano. Son mandat de quatre ans arrive à échéance en décembre prochain. Le Japonais de 65 ans est le seul candidat à sa succession. Il a gagné beaucoup de respect et de soutien au fil des années, soulignent des diplomates, y compris dans le rang des pays non alignés.