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| Des affiches électorales à Cali, en Colombie, le 9 mars, alors que se tiennent des élections législatives. Photo : AFP/CVN |
Sauf surprise, le chef de l'État, Juan Manuel Santos, devrait maintenir sa majorité de centre-droit au Congrès avec son Parti social d'unité nationale, le Parti libéral et le Parti Changement radical, pour poursuivre les négociations avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), délocalisées depuis 16 mois à Cuba.
"Le prochain Congrès va avoir un rôle très important pour ce que vit le pays, entre autres, pour le processus de paix", a déclaré en fin de campagne le chef de l'État, candidat à un second mandat de quatre ans à la présidentielle en mai.
"Santos va conserver une majorité parlementaire qui va lui permettre d'avancer avec le processus de paix", a estimé le politologue Miguel Garcia, co-directeur de l'Observatoire de la démocratie à l'Université Andes de Bogota.
Plus de 32 millions d'électeurs sont appelés à s'exprimer dans les urnes, ouvertes entre 08h00 et 16h00 (13h00 et 21h00 GMT), et renouveler le Congrès bicaméral, 102 sièges au Sénat et 166 à la Chambre des Représentants.
L'incertitude du scrutin tourne autour du score du prédécesseur de Santos, Alvaro Uribe, passé de l'allié à l'opposant le plus farouche aux pourparlers de paix avec les Farc qu'il a combattues entre 2002 et 2010.
AFP/VNA/CVN