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Un colloque sur la Mer Orientale qui a été organisé le 19 mai à Paris. |
Photo : Tiên Nhât/VNA/CVN |
Lors de ce débat, qui a eu lieu à l'Institut français des relations internationales (IFRI), Antonio T. Carpio a abordé des questions relatives aux différends en mer de Chine méridionale/Mer Orientale, dont leur portée et la nature de la demande d'arbitrage des Philippines. Selon lui, la Chine n'a aucune base juridique concernant sa "ligne des neuf tronçons". En matière historique, les dynasties chinoises telles que les Song (960-1279) et les Qing (1644-1911), ou encore la République de Chine à l'époque de Sun Yat-sen, ont tous affirmé que l'île de Hainan marquait l'extrémité sud de la Chine.
De son côté, Sophie Boisseau du Rocher, chercheur associée au Centre d'Asie de l'IFRI, a indiqué l'absence de position commune ou de convention commune des pays membres de l'ASEAN avec la Chine dans les différends territoriaux.
Concernant le règlement du problème, Antonio T. Carpio a affirmé que son pays continuerait de se baser sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et l'arbitrage dans le cadre de cette dernière pour régler les différends maritimes, même si le Code de conduite en Mer Orientale (COC) était signé. Car, selon lui, le COC ne vise pas à résoudre les litiges. Il ne sera qu'un mécanisme obligatoire pour maîtriser les désaccords et différends afin de limiter les conflits.
VNA/CVN