>>Climat : Hollande appelle à la solidarité entre pays riches et pauvres
Ce Business and Climate Summit, organisé au siège de l'UNESCO à Paris, réunit depuis mercredi 20 mai 1.700 visiteurs, venus de 50 pays, et doit aboutir à "une série de recommandations (qui) sera présentée aux décideurs politiques pour aider à la conduite du dialogue en vue de la conférence climat de Paris".
"Nous avons besoin de votre soutien, à vous les gouvernements, pour déployer ces politiques" permettant de réduire les émissions de CO2, a appelé Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain et président de l'association Entreprises pour l'Environnement (EpE), co-organisatrice du sommet et qui rassemble une quarantaine de grands groupes.
Le sommet est l'un des principaux évènements en amont de la COP21, et est organisé en réponse à l'appel lancé en septembre 2014 par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui avait demandé au secteur privé de s'engager avant la conférence de décembre.
Il s'est ouvert mercredi après-midi 20 mai, avec l'annonce par le président de la République François Hollande de la mise en place dès janvier 2019, soit deux ans avant le délai, de la réserve de stabilité du marché du carbone, permettant d'"avoir un marché du carbone qui va pouvoir avoir des conséquences sur les décisions d'investissements".
"Si nous voulons véritablement envoyer des signaux au marché pour que les entreprises puissent prendre leurs décisions en fonction d'un optimum économique, qui peut être un optimum écologique, la question du prix du carbone est forcément posée", a poursuivi François Hollande.
La conférence internationale sur le climat, la COP21, se déroulera à Paris début décembre, et vise à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à 2°C.
Saluant cette réunion du monde économique, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal a estimé mercredi 20 mai "très important que le monde économique et financier cesse de considérer que les contraintes écologiques sont un poids".
"De ce défi, nous devons faire une chance, une chance pour l'emploi, contre la pauvreté, pour la démocratie", a-t-elle appelé, évoquant une "troisième révolution industrielle".
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est attendu jeudi 21 mai.
Ce Business and Climate Summit, organisé au siège de l'UNESCO à Paris, réunit depuis mercredi 20 mai 1.700 visiteurs, venus de 50 pays, et doit aboutir à "une série de recommandations (qui) sera présentée aux décideurs politiques pour aider à la conduite du dialogue en vue de la conférence climat de Paris".
Le président François Hollande a annoncé la mise en place dès janvier 2019 de la réserve de stabilité du marché du carbone, lors du Business and Climate Summit, le 20 mai à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons besoin de votre soutien, à vous les gouvernements, pour déployer ces politiques" permettant de réduire les émissions de CO2, a appelé Pierre-André de Chalendar, Pdg de Saint-Gobain et président de l'association Entreprises pour l'Environnement (EpE), co-organisatrice du sommet et qui rassemble une quarantaine de grands groupes.
Le sommet est l'un des principaux évènements en amont de la COP21, et est organisé en réponse à l'appel lancé en septembre 2014 par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui avait demandé au secteur privé de s'engager avant la conférence de décembre.
Il s'est ouvert mercredi après-midi 20 mai, avec l'annonce par le président de la République François Hollande de la mise en place dès janvier 2019, soit deux ans avant le délai, de la réserve de stabilité du marché du carbone, permettant d'"avoir un marché du carbone qui va pouvoir avoir des conséquences sur les décisions d'investissements".
"Si nous voulons véritablement envoyer des signaux au marché pour que les entreprises puissent prendre leurs décisions en fonction d'un optimum économique, qui peut être un optimum écologique, la question du prix du carbone est forcément posée", a poursuivi François Hollande.
La conférence internationale sur le climat, la COP21, se déroulera à Paris début décembre, et vise à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à 2°C.
Saluant cette réunion du monde économique, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal a estimé mercredi 20 mai "très important que le monde économique et financier cesse de considérer que les contraintes écologiques sont un poids".
"De ce défi, nous devons faire une chance, une chance pour l'emploi, contre la pauvreté, pour la démocratie", a-t-elle appelé, évoquant une "troisième révolution industrielle".
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est attendu jeudi 21 mai.
AFP/VNA/CVN