La capture du CO2 consiste à stocker sous terre le dioxyde de carbone produit par les installations fonctionnant avec du combustible fossile, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. "Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de solution possible à Copenhague sans que la CCS en fasse partie", a déclaré le ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie, Terje Riis-Johansen, à l'issue d'une rencontre avec plusieurs homologues.
Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre d'une réunion des représentants des 23 pays membres du Carbon sequestration leadership forum (CSLF) du 12 au 14 octobre à Londres. Les États-Unis, la Chine, la France, le Canada, le Japon, la Corée du Sud et la Commission européenne (CE) appartiennent notamment à ce forum.
Les ministres ont qualifié de "vitale" la construction de plus de 20 infrastructures CCS pour expérimenter cette technologie, y compris dans les pays en voie de développement. Ils ont également accepté d'aider ces derniers à construire des centrales électriques avec systèmes CCS "une fois leur efficacité prouvée".
"Aujourd'hui, certaines des nations les plus consommatrices de charbon ont montré que poursuivre les activités comme si de rien n'était en matière de charbon n'était pas possible", a indiqué Ed Miliband, ministre britannique de l'Énergie et du Réchauffement climatique, lors d'une conférence de presse, appelant la communauté internationale à "accélérer" le développement de la technologie CCS.
"Nous avons besoin d'une coopération technologique en matière de savoir-faire et de capacité de construction, et d'un accord de financement à Copenhague qui puisse fournir la capture de CO2 aux pays en développement", a estimé M. Miliband.
AFP/VNA/CVN