"Pour la première fois, Kindle est disponible à la vente en dehors des États-Unis", s'est réjoui le fondateur et patron d'Amazon, Jeff Bezos, en présentant le modèle international de la tablette à lire à Cupertino en Californie (Ouest). "Désormais, Kindle va fonctionner dans une centaine de pays. Avec Kindle, vous pourrez être en France et obtenir un livre en anglais en 60 secondes", a-t-il annoncé.
Pour l'heure, les téléchargements ne sont disponibles qu'en anglais, même si le géant de la distribution travaille pour numériser des ouvrages dans d'autres langues.
"Nous rêvons d'un Kindle avec chaque livre imprimé, en circulation ou épuisé, dans toutes les langues possibles", a affirmé Jeff Bezos.
Les versions de Kindle destinées à fonctionner avec les réseaux de télécommunication à l'étranger sont vendues 279 dollars, tandis que le prix des Kindle pour les États-Unis chute de 40 dollars, à 259 dollars.
Les versions internationales du Kindle peuvent être commandées en ligne sur Amazon, mais ne seront envoyées qu'à partir du 19 octobre.
Selon le groupe, pour 100 livres en version papier vendus sur le site du distributeur, 48 versions électroniques sont vendues pour le Kindle.
Cette comparaison est la seule permettant d'obtenir un indicateur sur le succès de l'appareil, Amazon ne publiant pas les résultats de vente du Kindle.
Alors que le secteur du livre électronique n'en est encore qu'à ses balbutiements par rapport au secteur traditionnel de l'édition, le numérique gagne progressivement du terrain. L'Association des éditeurs américains a fait état de ventes de 63 millions de dollars dans le secteur des livres électroniques pour le premier semestre 2009, soit une hausse de 149,3% sur un an.
AFP/VNA/CVN