"Nous partageons avec les autorités chinoises le souhait ardent d'avoir un dollar fort", a déclaré à la presse Christine Lagarde à l'issue d'une journée d'entretiens à Pékin avec, notamment, le gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, et le ministre des Finances, Xie Xuren.
La ministre, qui était interrogée sur le taux de change du yuan -sous-évalué aux yeux des partenaires commerciaux occidentaux de la Chine- a refusé de faire d'autres commentaires, affirmant qu'il appartenait aux responsables des Banques centrales de s'exprimer sur le sujet.
Les 3 plus importants responsables économiques de la zone euro ont annoncé récemment leur intention de se rendre d'ici à la fin de l'année en Chine pour tenter de convaincre ce pays d'assouplir sa politique de change.
La mission européenne sera composée du président de l'Eurogroupe -le forum des ministres des Finances de la zone euro- Jean-Claude Juncker, du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, et du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia.
L'euro est la principale monnaie à subir les conséquences de la faiblesse du dollar, en s'appréciant vis-à-vis du billet vert de ce qui pèse sur les exportations européennes.
AFP/VNA/CVN