>> Le chikungunya toujours sur une pente croissante dans l'Hexagone
>> France : environ 400 cas autochtones de chikungunya en quatre mois
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Le virus du chikungunya se transmet via les piqûres de moustiques tigre infectés, passant ainsi d'un humain à l'autre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au 29 septembre, 708 cas de chikungunya, répartis en 75 foyers, ont résulté de contaminations en métropole depuis début mai, contre 642 la semaine précédente, indique Santé publique France dans son bilan hebdomadaire.
L'été 2025 s'est révélé sans précédent en matière de circulation en métropole du chikungunya, une maladie transmise par le moustique tigre et dont les symptômes sont proches de la grippe. Jusqu'alors, jamais plus de quelques dizaines de cas n'avaient été recensés par an.
Cette année, une forte épidémie à La Réunion et dans la zone de l'océan Indien a joué sur l'arrivée de cas importés, lesquels ont ensuite favorisé des contaminations hexagonales. Mais, plus généralement, le réchauffement climatique facilite l'implantation du moustique tigre dans des régions d'où il était absent voici quelques décennies.
Le rythme de hausse des cas semble désormais se stabiliser, les dernières semaines ayant chacune vu l'enregistrement d'une soixantaine de nouveaux cas.
Autre maladie transmise par ce moustique, la dengue continue à occasionner quelques cas autochtones, mais l'ampleur est bien moindre (28 cas) et n'atteint pas le record de 2024 (66 cas), selon le dernier bilan.
Pour ces deux maladies, "les cas autochtones se situent dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Île de France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, déjà affectées les années précédentes, et pour la première fois cette année en Bourgogne-Franche Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine", rappelle Santé publique France, aucune nouvelle région n'étant signalée par rapport aux semaines précédentes.
Également sous surveillance renforcée : la fièvre "West Nile" ou du Nil occidental, transmise par le moustique Culex via un oiseau infecté, compte un nombre croissant de cas autochtones dans l'Hexagone, avec 44 identifiés fin septembre.
Un seul cas, un homme de plus de 80 ans et présentant des comorbidités, est décédé, une situation déjà connue la semaine précédente.
AFP/VNA/CVN