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Nguyên Manh Quyên, étudiant boursier de l’ambassade de France au Vietnam.

À Hô Chi Minh-Ville, Nguyên Manh Quyên a obtenu son bac au lycée Bùi Thi Xuân, puis son diplôme du réputé Programme de formation d’ingénieurs d’excellence au Vietnam (PFIEV) à l’Université des technologies. Actuellement, il travaille en tant qu’ingénieur pour le Groupe d’électricité du Vietnam (EVN) dans le domaine des systèmes d’énergie. Avant de se lancer dans la grande aventure du master 2 à Lille, en France.

Un étudiant curieux de tout

Intéressé par les progrès des technologies électriques et par les formes d’énergie verte qui changent peu à peu notre quotidien, Nguyên Manh Quyên a commencé à se passionner pour celles-ci quand il était lycéen. C’est pourquoi il a choisi de devenir ingénieur.

La perspective de pouvoir participer à l’innovation mondiale moderne le passionne. "Personne ne m’a influencé dans mon entourage familial, ça a été un choix 100% personnel", a précisé le jeune chercheur de 24 ans. Par contre, en ce qui concerne l’apprentissage du français, il n’y aurait pas pensé tout seul ! "C’est ma famille qui m’a orienté vers cette langue européenne, même si ce n’est pas une tradition. Mon père m’a toujours dit que le français était une belle langue et aussi la langue de l’amour. Selon lui, cela pourrait m’offrir beaucoup d’opportunités dans ma carrière".

Nguyên Manh Quyên a fait partie d’un programme d’échange il y a quelques années pour réaliser un projet de fin d’études pendant un an à Toulouse, dans le Sud-Ouest de la France. Il n’aura donc pas trop de soucis à s’habituer à la vie à la française. Pourtant, il profite des derniers instants pour améliorer encore et encore son français. Il a également préparé toutes les choses essentielles à son cours de master 2 ainsi que pour sa vie personnelle.

Curieux de tout et ayant la bougeotte, le jeune boursier s’est même créé une liste de destinations à découvrir. "Ma passion dans la vie est de découvrir comment tout fonctionne pour satisfaire ma grande curiosité. À part ça, j’aime faire du sport (tennis, football) et écouter de la musique".

Des idoles et un avenir bien tracé

Manh Quyên (1er plan) dans le laboratoire de la Faculté de génie électrique et électronique de l’Université des technologies de Hô Chi Minh-Ville.

Manh Quyên a plusieurs modèles dans sa vie. À l’université, son héros était le professeur qui a supervisé sa thèse de fin d’études. Cet enseignant intelligent et attentionné l’a toujours encouragé à faire de son mieux dans tous ses projets. Dans son entreprise, c’est son supérieur. "Il est très responsable, professionnel, et il m’a toujours aidé en me donnant des conseils pertinents". Mais son plus grand héros semble être Elon Musk. "Il ose rêver et ose faire. À mon avis, sa contribution dans le domaine des hautes technologies pourrait prochainement conduire l’humanité à entrer dans un nouveau stade d’évolution".

Après son master 2 en énergie électrique pour le développement durable au campus Arts et Métiers de Lille (anciennement École nationale supérieure des arts et métiers de Lille - ENSAM de Lille), Manh Quyên participera à des projets concernant l’énergie renouvelable, comme par exemple les véhicules électriques et l’énergie éolienne, afin d’enrichir son expertise dans le domaine et son expérience professionnelle.

"Je passerai aussi un certificat professionnel en gestion de projet pour devenir chef de projet dans l’innovation", a-t-il souhaité. "Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine". La célèbre citation de Michel de Montaigne convient parfaitement à ce boursier francophone.