Brandissant une épaisse liasse, le projet de loi qu'il a envoyé le 12 septembre au Congrès, M. Obama a renouvelé son appel aux élus pour qu'ils l'aident à combattre le chômage.
Il s'était entouré de pompiers, de policiers, d'enseignants et d'ouvriers, autant de corps de métier qui bénéficieront selon lui des mesures contenues dans l' "American Jobs Act" (projet de loi pour l'emploi américain) qu'il a présentées jeudi dernier aux élus de la Chambre des représentants et du Sénat. "C'est un projet de loi qui est basé sur des idées tant de démocrates que de républicains. Et c'est un projet de loi que le Congrès doit adopter. Pas de petits jeux. Pas de politique politicienne. Pas de retard", a-t-il lancé.
M. Obama mène une offensive tous azimuts afin de convaincre les républicains qui contrôlent la Chambre de donner leur aval à ces mesures.
Le 9 septembre, le président s'était rendu en Virginie (Est) pour défendre son projet. Il devait se déplacer hier dans l'Ohio (Centre), un autre État stratégique sur la carte électorale américaine.
Dans un entretien à plusieurs journalistes hispanophones le 12 septembre, il a toutefois affirmé qu'il n'utiliserait pas l'arme du veto si jamais le Congrès lui renvoyait séparément des mesures contenues dans son plan.
"Évidemment, s'ils adoptent des parties (de ce projet de loi), je ne vais pas y opposer mon veto, je les promulguerai", a reconnu le président. "Mais je leur dirai +donnez-moi le reste+, et je continuerai à argumenter dans ce sens tant qu'il faudra agir pour que les gens retrouvent du travail", a-t-il promis.
Le président républicain de la Chambre, John Boehner, a signalé le 12 septembre sa volonté de travailler avec la Maison Blanche dans ce dossier.
"Si nous avons une conception différente au sujet de ce qui est nécessaire pour soutenir les créations d'emplois dans notre pays, nous remercions le président de sa promesse d'envoyer un texte de loi au Congrès, et demanderons immédiatement au bureau du budget du Congrès (CBO, un organisme indépendant faisant autorité, NDLR) de l'évaluer", a-t-il indiqué.
AFP/VNA/CVN