Bangkok sous tension après des affrontements

La situation restait tendue le 11 avril à Bangkok au 13 avril de violents affrontements entre militaires et manifestants antigouvernementaux, qui ont tué au moins 20 personnes et blessé 800 autres.

Les affrontements de le 10 avril ont fait suite à près d'un mois de manifestations pacifiques organisées par "les chemises rouges".

Le porte-parole du gouvernement thaïlandais a assuré hier que l'armée n'avait pas tiré à balles réelles sur les manifestants lors des affrontements ayant fait au moins 20 morts et plus de 800 blessés la veille à Bangkok. "Il n'y a pas eu de balles tirées en direction des manifestants", a affirmé Panitan Wattanayagorn au cours d'une conférence de presse.

L'armée avait dit le 10 avril que quelques soldats avaient tiré en l'air, avec des balles réelles, pour disperser les manifestants, mais que les autres avaient seulement utilisé des balles en caoutchouc.

L'armée a déclaré une trêve le 10 avril soir afin de mettre fin aux hostilités qui menaçaient de s'aggraver hors de contrôle, selon elle.

Des milliers de personnes continuaient à occuper hier le quartier commercial et touristique de Ratchaprasong où les centres commerciaux sont fermés depuis 9 jours.

Les rues de la capitale étaient calmes à la mi-journée, y compris dans la vieille ville où se sont concentrés les heurts. Des véhicules blindés abandonnés témoignaient de l'incapacité des militaires à prendre le dessus sur les manifestants lors des affrontements.

"Le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban a demandé qu'on vérifie combien d'armes ont été perdues pendant les affrontements", a indiqué le porte-parole de l'armée, Sunsern Kaewkumnerd. Selon les secours, la majorité des victimes ont été tuées par balles.

Le secrétaire général du Premier ministre thaïlandais, Korbsak Sabhavasu, a été nommé pour négocier avec les principaux dirigeants des "chemises rouges", a déclaré le 10 avril soir le porte-parole de l'armée, Sansern Kaewkamnerd.

Son devoir est de négocier avec les principaux dirigeants des chemises rouges, et l'armée s'est retirée du site des confrontations, a indiqué le porte-parole de l'armée dans un discours télévisé.

Réactions chinoises et américaines

La Chine a exprimé hier sa préoccupation devant la situation en Thaïlande où ont eu des affrontements sanglants entre militaires et "chemises rouges".

"Nous sommes très préoccupés par la situation en Thaïlande", a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu, en réponse à une question d'un journaliste japonais. En tant que pays voisin et ami, la Chine souhaite sincèrement que l'ordre social puisse être rétabli en Thaïlande dès que possible, a indiqué Jiang Yu.

La Chine souhaite également que la Thaïlande puisse retrouver la stabilité politique et un développement économique et que son peuple bénéficie d'une vie paisible et heureuse.

De son côté, la Maison Blanche a appelé à la retenue. "Nous déplorons cette explosion de violence (...) et demandons des négociations de bonne foi entre les parties pour résoudre les difficultés pacifiquement", a déclaré le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, Mike Hammer.

AFP-XINHUA/VNA/CVN

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