Six bombes ont explosé le 6 avril à Bagdad, faisant au moins 35 morts, au cours de la deuxième vague d'attaques sanglantes en 3 jours, ce qui alimente les craintes d'un retour en force des insurgés à la faveur de l'impasse politique qui fait suite aux élections.
"Beaucoup s'attendaient à ce que les insurgés profitent de cette période pour battre en brèche les progrès, à la fois politiques et militaires, que nous avons constatés en Irak", a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.
M. Gibbs a ajouté que la Maison Blanche était en contact avec l'ambassadeur américain à Bagdad, Christopher Hill, et le commandant des troupes américaines dans le pays, le général Ray Odierno.
Ce dernier "pense que cela ne menace pas notre capacité à réduire la présence de nos forces (militaires) au cours de l'année", a ajouté le porte-parole, tout en insistant sur le fait que Washington accordait une grande attention aux efforts des dirigeants irakiens pour former un gouvernement.
Des responsables irakiens affirment que des groupes qui veulent déstabiliser le pays tirent parti de la vacance du pouvoir née des désaccords entre dirigeants politiques rivaux à propos de la formation d'un gouvernement, à la suite des élections qui se sont déroulées en mars.
Le 6 avril, 6 bombes qui ont explosé dans plusieurs quartiers de Bagdad ont fait 35 morts et 140 blessés. Dimanche, 3 attaques suicides à la voiture piégée visant des ambassades étrangères avaient fait 30 morts et plus de 200 blessés.
Le président américain Barack Obama a ordonné le retrait d'Irak de toutes les unités de combat américaines d'ici à la fin août, et celui de l'ensemble des soldats américains avant la fin 2011.
AFP/VNA/CVN