Le président Mahinda Rajapakse espère consolider son pouvoir à l'occasion de ces élections, dont la date a été avancée de 2 mois après sa confortable réélection en janvier.
Mahinda Rajapakse, réélu le 26 janvier avec 57,9% des suffrages, avait signé peu après un décret de dissolution de l'Assemblée nationale. M. Rajapakse avait lancé la vaste offensive militaire ayant mis fin à la longue guerre civile contre la rébellion tamoule, un sanglant conflit de 37 ans, ayant fait entre 80.000 et 100.000 morts, selon les Nations unies.
Selon des analystes, la formation du chef de l'État, le parti de l'Alliance de la liberté (Freedom Alliance), devrait remporter une large majorité au parlement composé de 225 sièges.
L'opposition, qui avait fait front lors de la présidentielle derrière un seul candidat, l'ancien chef des armées Sarath Fonseka aujourd'hui poursuivi en cour martiale, n'a pas réussi à se rassembler pour les législatives.
L'ex-général Fonseka, arrêté peu après son échec à la présidentielle sur des soupçons de coup d'État, s'est porté candidat aux législatives depuis sa cellule, en tant que chef du parti de l'Alliance nationale démocratique (Democratic National Alliance). Mais il n'a pas réussi à être chef de file de l'opposition.
Près de 20.000 soldats ont été mobilisés pour venir renforcer les forces de l'ordre. Un militant du parti au pouvoir a été tué par balles le week-end dernier.
AFP/VNA/CVN