Ban Ki-moon vivement inquiet des violences au Yémen

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé sa vive inquiétude concernant les morts et les blessés dans les récents affrontements entre les forces gouvernementales et les manifestants de l'opposition au Yémen.

Lors d'une conversation téléphonique avec le président yéménite Ali Abdallah Saleh, M. Ban a appelé les forces gouvernementales et l'opposition à faire preuve de retenue, indique le communiqué de l'ONU dans lequel est retranscrite la conversation.

Le secrétaire général de l'ONU a "souligné que la violence et l'usage de la force ne pouvaient qu'exacerber la situation", peut-on lire dans le communiqué.

Le Yémen est en proie depuis plusieurs semaines à des manifestations antigouvernementales demandant la fin immédiate du régime de M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans. La crise politique a récemment provoqué une détérioration de la sécurité après que le gouvernement eut retiré la police de certaines villes des provinces principales.

M. Ban Ki-moon a informé le président yéménite qu'il avait mandaté au Yémen une petite équipe, qui est chargée de prendre contact avec toutes les forces en présence dans le pays.

"Le secrétaire général demande une nouvelle fois à toutes les parties de participer au dialogue", ajoute le communiqué.

La Maison Blanche, quant à elle, a annoncé le 4 avril que les troubles au Yémen constituent une grande préoccupation pour les États-Unis, car Al-Qaïda tente de profiter de la vacance du pouvoir dans le pays.

"Nous sommes évidemment préoccupés que, pendant cette période de troubles politiques, Al-Qaïda et d'autres groupes tenteraient de profiter de la vacance du pouvoir et c'est une des raisons pour lesquelles nous appelons à engager un dialogue politique et à élaborer un calendrier sur la transition dont avait parlé le président Saleh", a indiqué aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a réitéré le 5 avril son appel à l'opposition pour reprendre les discussions de conciliation afin d'éviter les protestations dans le pays, a rapporté l'agence de presse officielle Saba.

"Nous réitérons notre appel aux Joint Meeting Parties (JMP) de s'asseoir à la table du dialogue et d'empêcher les violences", a déclaré M. Saleh à ses partisans rassemblés près du palais présidentiel le 5 avril à Sanaa, selon Saba.

La foule appartenait à la tribu du président Saleh, la tribu Sanhan, qui a négocié ensuite avec le demi-frère de M. Saleh, le général Ali Mohsen al-Ahmar, qui a fait défection après la fusillade du 18 mars qui a tué 52 manifestants.

Les affrontements entre les partisans du gouvernement soutenus par la police et les manifestants antigouvernementaux auraient continué le 5 avril dans les provinces d'Al-Hodayda, Taiz, Al-Bayda, Aden, Abyan, Ibb et Hadramout.

Le Yémen est le théâtre de manifestations depuis plusieurs semaines. Les manifestants demandent la fin immédiate des 33 années de règne du président Saleh. La crise politique a récemment entraîné la détérioration de la sécurité et de la stabilité depuis que le gouvernement a retiré la police de certaines villes des principales provinces.

XINHUA/VNA/CVN

7/4/2011 [/body

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