Baby Shark s'attaque à la Bourse avec un appétit aiguisé

Le studio sud-coréen derrière "Baby Shark", de très loin la vidéo la plus visionnée de YouTube, a chassé les gains mardi 18 novembre pour son entrée à la Bourse de Séoul, prenant jusqu'à 60% en matinée.

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The Pinkfong Company a été fondé en 2010 et tire l'essentiel de ses revenus de la vente de contenus en ligne et de spectacles en direct. 
Photo : AFP/VNA/CVN

La chanson pour enfants, aux paroles entêtantes présentant une famille de requins, cumule plus de 16 milliards de vues sur la plateforme, quasiment le double de Despacito, deuxième vidéo la plus populaire du site.

Derrière ce phénomène sorti il y a près de dix ans se trouve The Pinkfong Company, spécialisé dans l'animation pour enfants et les programmes éducatifs.

Le titre du studio a gonflé de jusqu'à 60% pour sa première matinée sur le marché séoulite, qu'il a bouclée en hausse de quelque 17% par rapport à son prix d'introduction de 38.000 wons (22,3 euros).

The Pinkfong Company a été fondé en 2010 et tire l'essentiel de ses revenus de la vente de contenus en ligne et de spectacles en direct.

Selon les analystes, sa performance d'entrée reste dans la norme pour une introduction en Bourse.

"En théorie, les titres nouvellement cotés sont censés augmenter d'environ 30 à 40% lors de leur premier journée d'échanges", explique à l'AFP Choi Jong-kyung, de Heungkuk Securities.

Pour le créateur de Baby Shark, ce "niveau de gain est, typiquement, un phénomène très naturel", ajoute l'expert.

The Pinkfong Company a publié en 2024 un chiffre d'affaires en progression de 11% à 97,4 milliards de wons (57,3 millions d'euros), pour un bénéfice d'exploitation de 18,8 milliards de wons (11,1 millions d'euros) presque quadruplé par rapport à l'année précédente.

Le mois dernier, son patron Kim Min-seok a décrit l'entreprise comme une "structure qui génère du bénéfice via le contenu lui-même".

"Nous récupérons les coûts de production grâce à nos propres chaînes comme YouTube et aux applications, ce qui fait baisser notre dépendance aux distributeurs extérieurs et réduit le poids des coûts variables", a-t-il développé auprès du média local Edaily.

La culture sud-coréenne est un carton mondial depuis plusieurs années, incarné également par des groupes ultra-populaires tels que le boys band de K-pop BTS, ou les productions télévisées Squid Game et Kpop Demon Hunters.

AFP/VNA/CVN

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