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Photo : AFP/VNA/CVN |
Créée en 1990 à Brest par la famille Branellec, la chaîne opère désormais dans 17 pays et va ouvrir dans les semaines qui viennent son 900e établissement, comptant 406 chambres, à Venise.
"Nous avons eu 124 ouvertures en 2024, deux par semaine, c'est énorme! Nous allons continuer à en ouvrir, au moins 1.000 en Europe", a indiqué lors d'un point presse la nouvelle directrice générale Céline Vercollier.
Directrice financière du groupe depuis 2017, elle a été promue en mars à la direction générale nouvellement créée, aux côtés de Fabrice Collet qui était jusque-là Pdg et a conservé la présidence du groupe. Cette nouvelle gouvernance est plus adaptée à la dimension internationale de B&B Hotels, selon ses dirigeants.
"Nous avons connu une transformation exceptionnelle: depuis 2017, le chiffre d'affaires a été multiplié par trois et le parc a doublé. La France représentait 50% du chiffre d'affaires, aujourd'hui c'est 35%", a détaillé Mme Vercollier.
En 2024, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros, en hausse de 16% sur un an.
"Nous sommes les champions de l'hôtellerie économique en Europe", a salué la dirigeante, la marque étant première dans sa catégorie en nombre de chambres dans quatre pays, France, Allemagne, Italie et Espagne. Mais à l'échelle de l'ensemble de l'Europe, son concurrent Ibis (Accor) reste toutefois en tête.
Le groupe a décidé l'an dernier d'explorer de nouveaux marchés, le Royaume-Uni et les États-Unis - un pays où il a 5 hôtels "ouverts ou en construction" en Floride.
L'entreprise a été épaulée pour cette aventure transatlantique par son actionnaire majoritaire, la banque d'investissement américaine Goldman Sachs, qui a racheté en 2019 les parts du fonds PAI Partners.
"Goldman Sachs nous a donné l'impulsion d'aller aux États-Unis et leur nom nous y donne du crédit", a souligné auprès de l'AFP Mme Vercollier, se disant "alignée sur la stratégie" de l'actionnaire.
Selon Bloomberg, Goldman Sachs chercherait à vendre sa participation achetée 2 milliards d'euros à l'époque.
"Nos relations sont excellentes, ils sont en soutien de notre projet", a assuré M. Collet. Son groupe a été au fil des années "la cible de convoitises" de la part de grands groupes "français, américains, chinois", a-t-il ajouté.
"Dans les prochains mois ou les prochaines années, on trouvera des investisseurs prêts à nous accompagner", a-t-il affirmé.
AFP/VNA/CVN