Le montant de l'acquisition de 100% du suédois s'élève finalement à 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros), contre 1,8 milliard prévu fin mars lors de l'annonce d'un accord de vente, "en raison d'ajustements" liés à des obligations sociales de Volvo, indique Geely dans un communiqué.
Le président de Geely, Li Shufu, qui sera également président du conseil d'administration de Volvo, a qualifié la nouvelle de "jour historique" et promis que Volvo resterait fidèle à son standing, après la plus grande acquisition d'un constructeur chinois à l'étranger.
"La célèbre marque suédoise restera fidèle à ses valeurs essentielles de sécurité, de qualité, de souci environnemental et de design scandinave tout en renforçant ses marchés européen et nord-américain existants et en étendant sa présence sur les marché chinois et d'autres pays émergents", a-t-il dit.
La marque suédoise gardera son siège et ses usines en Suède et en Belgique, et sa direction gardera son autonomie sous l'autorité du conseil d'administration présidé par Li Shufu, souligne Geely.
Geely annoncé également la nomination comme nouveau directeur général de Volvo de Stefan Jacoby, ancien patron de Volkswagen aux États-Unis. Il remplace Stephen Odell, un Britannique venu de chez Ford, nommé directeur du constructeur américain pour l'Europe. "Volvo et Ford garderont des relations étroites (...), assurant la continuité des domaines où ils se fournissent l'un l'autre", selon Geely.
La semaine dernière, le ministère chinois du Commerce avait donné son feu vert au rachat, autorisé début juillet par la Commission européenne.
Fondé en 1986, Geely, qui s'est lancé dans l'automobile en 1997, est devenu le plus grand constructeur automobile privé en Chine. Il a vendu l'an passé 326.710 véhicules, mais ses ventes à l'étranger n'ont jamais dépassé les 200.000 unités.
Né lui en 1927, Volvo Automobile est distinct depuis 1999 et sa vente à Ford pour 6,45 milliards de dollars de son ancienne maison mère Volvo Group, numéro 2 mondial des poids lourds.
AFP/VNA/CVN