Les Bourses européennes, dynamisées par des valeurs bancaires en forme, ont terminé en hausse : Paris (+0,81%), Francfort (+0,45%), Londres (+0,72%), Madrid (+1,14%), Athènes bondissant même de 2,18%. L'Eurostox 50 prenait 0,88%. "Les stress tests ont montré de façon évidente que le paysage bancaire européen était suffisamment robuste", a assuré le 26 juillet le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.
Sur le marché américain, qui a été soutenu par de bons chiffres de l'immobilier, le Dow Jones gagnait 0,66% et le Nasdaq 0,90% à 16h00 GMT.
L'euro poursuivait quant à lui sa hausse, s'établissant à 1,2978 dollar à 16h00 GMT contre 1,2856 dollar vendredi juste après la publication des tests. "Que les tests soient assez poussés reste à déterminer, mais nous estimons que ces résultats ont déjà été plus ou moins intégrés en ce qui concerne les marchés financiers", indiquaient dans une note les analystes de la banque ING. Les résultats "ne sont pas une surprise" mais devraient néanmoins avoir des conséquences positives pour le secteur, a estimé le 26 juillet l'agence de notation Moody's dans une note. "Nous pensons que ces résultats ainsi que les informations publiées à cette occasion auront un effet positif pour les investisseurs, dans la mesure où cela facilitera la différenciation (entre établissements, ndlr) et pourrait contribuer à un retour des marchés à la normale", selon la note.
L'indice sectoriel des banques en Europe a fini en hausse de 2,22%. En Allemagne, Deutsche Bank a gagné 1,27%, l'espagnole Santander 1,04% et l'italienne Unicredit +0,37%. En France, Société Générale a bondi de 5,24%.
Dévoilés vendredi soir, les tests de résistance ont montré que sur 91 établissements en Europe, seuls 7 ont échoué à l'examen, dont 5 en Espagne, un en Allemagne et un en Grèce.
Un article du Financial Times a toutefois semé le doute le 26 juillet, en affirmant que plusieurs banques allemandes n'avaient pas détaillé leur risque sur la dette souveraine des États européens, contrairement à ce qui était prévu. La presse financière espagnole a de son côté révélé que 9 caisses d'épargne espagnoles -et non 5- auraient échoué aux tests si les aides concédées par le fonds de secours mis en place par l'État n'avaient pas été comptabilisées comme leur propre capital.
Ces informations ont relancé les craintes sur la pertinence de cet examen, jugé par certains pas assez contraignant.
Le 26 juillet, l'agence de notation financière Fitch a abaissé de 2 crans - de "BBB+" à "BBB-" - la note à long terme de Caja Espana, une des caisses d'épargne espagnoles ayant échoué aux tests, en raison notamment de "la faiblesse de son profil financier".
AFP/VNA/CVN