*Trân Dinh Thuc, reporter au journal Nông Thôn Ngày Nay (Campagne d’aujourd’hui) :
Trân Dinh Thuc dit que selon les Vietnamiens, quand revient l’année de son signe astrologique, c’est en général à une mauvaise période qu’il faut s’attendre. Mais cela lui est bien égal, il n’y croit guère. Son principal souhait pour 2012, c’est que son journal signe avec lui un CDI et que son salaire augmente. Thuc a aussi prévu deux voyages, l’un dans l’extrême-Sud du pays, à Cà Mau, et l’autre dans ses confins septentrionaux, à Sapa.
Concernant le développement du pays, il souhaite qu’il y ait des changements positifs dans l’économie vietnamienne et mondiale, et surtout une nette reprise. En tant que reporter d’un journal relevant de l’Association des paysans vietnamiens, il espère que les intempéries épargneront les moissons et que nombre de paysans sortiront de la pauvreté.
*Nguyên Thi Phuong Hanh, diplômée de l’Université de Van Lang, designer à la société de publicité MTV :
Phuong Hanh ne croit pas que cette année du Dragon sera placée sous le signe de la malchance. Au contraire, elle apprécie plutôt bien l’année de son signe astrologique. En 2012, Phuong Hanh souhaite d’abord des changements dans son travail, soit que son salaire augmente, soit qu’elle trouve un autre job de designer dans une branche convenant mieux à sa formation.
En 2012, la jeune Saïgonaise se focalisera sur le travail, pour gagner de l’argent afin de monter sa propre société de design. Questionnée sur ses vœux pour sa famille, elle a fait preuve d’un individualisme - guère asiatique : chacun pour soi !
*Pham Thi Tuyêt Xuân, ex-employée de l’agence immobilière Smartland :
Tuyêt Xuân ne croit pas en une année du Dragon défavorable pour elle, car elle est catholique. Elle vient d’arrêter son travail à la société Smartland et son premier souhait est bien sûr de retrouver rapidement un nouvel emploi. Son rêve, c’est de devenir designer de décoration intérieure. Avec plus d’un an d’expériences à Smartland, elle est assez confiante en ses possibilités. Sur le court terme, son objectif est de gagner de 200 à 300 millions de dôngs pour aider ses parents qui vivent dans la province de Hâu Giang.
En 2012, Tuyêt Xuân compte acquérir davantage de connais-sances professionnelles en vue de monter en 2017 sa propre compagnie, où elle compte embaucher des proches. Elle espère aussi qu’en 2012, le marché de l’immobilier retrouve de la vigueur.
TRUONG GIANG/CVN