L'Aralia racemosa. |
* Partie utilisée : racine. On déterre la racine en été ou en automne.
* Constituants connus :
- Huile essentielle
- Tanins
- Acide diterpénique
* Effets et usages médicinaux :
+ Les Indiens Cherokees utilisaient l’aralia en infusion pour guérir les maux de dos ; ce remède sera adopté par les colons du Nouveau Monde. Les Shawnees l’employaient contre la toux, l’asthme, les flatulences et les seins douloureux. Chez les Menominis, l’aralia purifiait le sang empoisonné.
+ La plupart des usages actuels de l’aralia étaient des Indiens. De nos jours, cette plante est prescrite pour stimuler la transpiration, combattre les rhumatismes, l’asthme et la toux. En application, notamment en cataplasme, elle est utilisée pour traiter diverses maladies de peau, dont l’eczéma.
+ Au Vietnam, l’écorce des racines et du tronc est efficace contre les rhumatismes, le lumbago, l’ostéalgie, la vaginite prurigineuse, l’impotence, la dysenterie et le rachitisme infantile. On l’emploie également comme diurétique et tonique.
La dose journalière est de 10-20g d’écorce de tronc, 6-12g d’écorce de racine sous forme de décoction ou élixir.
* Espèces voisines :
La salsepareille sauvage (Aralia medicaulis) est une espèce nord–américaine qui s’emploie comme l’aralia. Les feuilles et les tiges des deux espèces est-asiatiques du genre d’Aralia, Aralia chinensis et Aralia cordata sont comestibles et se mangent comme des légumes.
Attention : ne pas prendre pendant la grossesse.
Dr Doàn Van Tân/CVN