>>L'Égypte veut durcir sa législation pour lutter contre l'excision
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Des habitants se rassemblent devant une station de police à El-Arish, la capitale du nord du Sinaï, après un attentat à la voiture piégée en avril 2015. |
Des habitants se rassemblent devant une station de police à El-Arish, la capitale du nord du Sinaï, après un attentat à la voiture piégée en avril 2015. |
Les raids aériens ont été lancés en représailles de l'attaque survenue vendredi 14 octobre contre un poste de contrôle, dans laquelle 12 soldats de l'armée égyptienne ont été tués, a confié une source de sécurité à Xinhua.
Plus tôt dans la journée, les Forces armées ont indiqué dans un communiqué télévisé être en train de poursuivre les éléments terroristes qui ont lancé l'attentat de vendredi 14 octobre. Les frappes aériennes ont visé les caches des extrémistes armés impliqués dans l'attaque de vendredi 14 octobre, et toutes les zones qui abritaient des éléments terroristes, comprenant aussi des dépôts d'armes et de munitions, ont été détruites dans les bombardements, qui ont duré près de trois heures et sont toujours en cours, a précisé le communiqué.
Au moins 40 extrémistes ont également été blessés, a fait savoir la source de sécurité, ajoutant que les bombardements ont frappé trois bases présumées de jihadistes dans les villes de Rafah, Sheikh Zuweid et Al-Arish. L'attaque de vendredi s'est produite dans le centre du Sinaï, à 40 km de la ville de Bir al-Abd, lorsqu'un groupe de terroristes a attaqué un poste de contrôle avec des fusils et des armes automatiques, ont fait savoir des sources de sécurité. L'armée a en retour abattu 51 terroristes vendredi 14 octobre.
La province du Sinaï Nord connaît une vague croissante d'attaques mettant en péril la sécurité depuis le renversement du leader islamiste Mohamed Morsi en 2013 par l'armée, ce qui a entraîné la mort de centaines de policiers et de soldats. Les forces armées, en coordination avec la police, ont déclaré la "guerre contre le terrorisme", et davantage de soldats ont été déployés. Un groupe armé basé au Sinaï, fidèle à l'État Islamique (EI), a revendiqué la plupart des attaques, dont celle de vendredi 14 octobre.
Xinhua/VNA/CVN