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La chancelière allemande Angela Merkel et le président du Niger, Mahamadou Issoufou, le 10 octobre à Niamey. |
Conclusion de ce marathon diplomatique, Mme Merkel reçoit le 14 octobre le président nigérian Muhammadu Buhari, après avoir accueilli le 12 octobre le dirigeant tchadien Idriss Déby. La veille, elle avait achevé un tournée qui l'a conduite au Mali, au Niger et en Éthiopie, siège de l'Union Africaine.
Alors que l'Allemagne, première économie européenne, demeure la destination privilégiée pour les demandeurs d'asile en particulier de Syrie et d'Irak, la dirigeante plaide pour une aide accrue pour plusieurs pays africains.
L'objectif : endiguer le flux des migrants qui tentent de gagner l'Europe, fuyant misère et conflits. Depuis le début de l'année, plus de 300.000 ont ainsi traversé la Méditerranée, dont la plupart originaires d'Afrique sub-saharienne, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
L'enjeu est important pour la dirigeante : punie récemment par deux défaites électorales locales pour sa politique migratoire jugée trop généreuse, Angela Merkel a esquissé un mea culpa, estimant que l'Europe, Allemagne en tête, avait tardé à réaliser l'ampleur de la crise migratoire mondiale.