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De gauche à droite : les minitres |
Photo : AFP/VNA/CVN |
John Kerry doit s'entretenir avec les partenaires européens de Washington après les discussions qui ont eu lieu samedi 15 octobre à Lausanne (Suisse) et ont pris fin sans avancées concrètes.
La réunion de Lausanne, à laquelle les Européens n'étaient pas conviés, n'a pas permis d'élaborer un plan pour rétablir la trêve qui a volé en éclats en septembre, au moment où Washington et Moscou échangent de dures accusations et où les combats en Syrie se poursuivent sans relâche.
M. Kerry a toutefois déclaré que les discussions avaient produit "de nouvelles idées", qu'il s'agit de préciser dans les prochains jours pour tenter d'aboutir à un nouveau cessez-le-feu plus solide que les précédents.
"Il y a plusieurs idées qui doivent être rapidement creusées, avec l'espoir qu'elles puissent contribuer à résoudre les problèmes qui empêchaient la mise en œuvre du précédent cessez-le-feu", a dit le chef de la diplomatie américaine. "Je ne peux pas détailler ces idées" pour le moment, a-t-il ajouté.
Les participants à la réunion de Lausanne étaient les États-Unis, la Russie, l'Iran, l'Irak, le Qatar, la Jordanie, l'Arabie saoudite, l'Égypte et la Turquie.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il a été décidé de "prolonger les contacts".
MM. Kerry et Lavrov ne s'étaient pas revus depuis le début de l'offensive sur les quartiers tenus par les opposants dans l'est d'Alep, la grande ville divisée du Nord de la Syrie.
Le responsable américain doit poursuivre ses efforts, dimanche 16 octobre à Londres, avec le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson et plusieurs autres de ses homologues européens.
Une réunion plus productive
Le conflit en Syrie provoque la mort de plus de 300.000 personnes et dévaste le pays. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie font partie du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG). Mais des responsables américains estiment à présent que ce groupe est trop important pour pouvoir prendre des décisions rapides et que la réunion de Lausanne a été plus productive parce qu'elle était centrée sur les principaux acteurs régionaux de la crise syrienne.
Moscou a proposé il y a deux jours une sortie sécurisée de la ville pour les opposants, et l'ONU a présenté un plan visant à faire sortir d'Alep les combattants de Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda).
Depuis mars 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié et internationalisé, provoquant la mort de plus de 300.000 personnes et dévastant le pays. Plus de 13,5 millions de Syriens, dont six millions d'enfants, ont besoin d'aide humanitaire, selon l'ONU.
AFP/VNA/CVN