La police a diffusé les portraits reconstitués des 2 kamikazes résumés, réalisés avec l'aide des experts, notamment américains et britanniques, qui l'assistent dans l'enquête.
"Il y a des indices solides pour dire que ces attaques ont été menées par des kamikazes", a déclaré le chef de la police ougandaise Kale Kayihura lors d'une conférence de presse organisée après 7 jours d'enquête.
"Personne n'a réclamé ni identifié ces 2 corps", a déclaré le responsable policier, en présentant les portraits reconstitués de 2 jeunes hommes, apparemment originaires l'un d'Afrique noire et l'autre de la Corne de l'Afrique, "sans aucun doute somali".
Les islamistes somaliens shebab, qui ont fait voeu d'allégeance à Al-Qaïda, ont revendiqué lundi dernier ces attentats, les premiers qu'ils aient perpétrés hors de leur territoire national, et censés constituer des représailles à la participation de l'Ouganda à la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Kampala accueille à partir d'hier des experts de l'Union africaine, puis à partir de dimanche 25 juillet les chefs d'État de cette organisation, pour un sommet prévu de longue date mais qui devrait être dominé par la Somalie.
Le bilan des attentats de dimanche dernier, les plus meurtriers commis en Afrique de l'Est depuis les attaques contre les ambassades des États-Unis d'août 1998, ont fait 76 morts, selon un nouveau bilan communiqué par la police et incluant 3 nouveaux décès. Les victimes s'étaient réunies dans 2 restaurants bondés de Kampala pour assister à la finale du Mondial.
AFP/VNA/CVN