L'ASEM, une plateforme de dialogue informelle lancée en 1986, représentent aujourd'hui 46 pays européens et asiatiques, ainsi que la Commission européenne et le secrétariat de l'ASEAN. Les 46 pays représentent ensemble la moitié du PIB mondial, près de 60% de la population du monde, et 60% du commerce international.
Dans le contexte actuel de crise, et un mois avant la réunion du G20 en Corée du Sud, cette rencontre bruxelloise sera largement dominée par les questions de gouvernance économique et financière, la modernisation du FMI et l'accès aux marchés, selon un communiqué de presse de l'Union européenne (UE).
Lors de leur sommet de deux jours, les dirigeants européens et asiatiques se penchent aussi sur d'autres questions d'intérêt commun telles que le développement soutenu, les droits de propriété intellectuelle, la prolifération nucléaire (Iran et Corée du Nord), l'aide humanitaire, la piraterie en mer et le terrorisme.
Par ailleurs, la lutte contre le changement climatique, un point sur lequel Européens et Asiatiques divergent sensiblement, sera également abordé à la rencontre, deux mois avant le prochain Sommet international sur le climat de Cancun au Mexique, en décembre prochain.
Lors de ce sommet à Bruxelles, la Russie, l'Australie et la Nouvelle-Zélande deviendront nouveaux membres pour porter le nombre de membres de l'ASEM à 48, dont 29 membres européens dont 27 pays de l'UE, la Commission européenne et la Russie, ainsi que 19 membres asiatiques dont 18 pays d'Asie et du Pacifique et le secrétariat de l'ASEAN.
XINHUA/VNA/CVN